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Mme Roland, une femme en révolution

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Par   •  25 Novembre 2022  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 048 Mots (5 Pages)  •  204 Vues

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Mme Roland, une femme en Révolution

Dans un contexte où les tensions règnent, dépassant le roi, une figure féminine s’impose. À la fin du XVIIIe siècle, le régime monarchique français est en plein bouleversement, l’équilibre installé depuis des années semble s'effondrer et des cendres émergent de nouvelles idées : le début d’une véritable révolution, un changement brutal de régime politique, instauré par le peuple. En 1792, le roi et sa famille sont emprisonnés, puis une nouvelle Assemblée est élue au suffrage universel masculin : la Convention. Mme Roland, de nom de jeune fille Jeanne-Marie Manon Philipon, livre ses idées à travers une correspondance avec son ami le député Buzot (document 1), citée par Guy Chaussinand-Nogaret, dans son oeuvre Madame Roland: Une femme en Révolution au édition Seuil, en 1985. A la fin de sa fin, en attendant son jugement, elle rédige également ses mémoires paru en 1863 à la Librairie Diderot sous le titre de Mémoires Particuliers de Mme Roland, Derniers écrits et dernières pensées (document 2). Deux Archives tout autant précieuses afin de déterminer les différences d’idéaux et les tensions. Quels sont les principes et les valeurs que défend la jeune femme? Rejetant la monarchie, elle occupe une place imposante où son influence permet de partager des idées républicaines fidèles aux Girondins.

Madame Roland, prône une réelle aversion pour le régime monarchie. Elle la manifestera d'ailleurs avec insistance lors de sa relation épistolaire avec le député Buzot. Elle qualifie alors l’idée de intronisation du roi d’”ineptie”, d’”absurdité” et même d’horreur. montrant presque un dégoût face à cette possibilité. Elle enchaîne par la suite en présentant sa volonté : juger le roi dans “un procès à Louis XVI”. Une proposition qui semble être fermement rejetée par l’Assemblée puisqu’ils sont “incapable de la prendre”. Afin de servir sa cause et de réussir un minimum à tendre à un nouveau régime, elle émet une alternative plutôt d’entre-deux, non pas destituer le roi mais le mettre “en suspens”. Elle espère alors que lors de la période où le roi est “ suspendu de ses fonctions”, “les bons citoyens” ouvriront les yeux quant-à la possibilité d’un autre système de gouvernement : “la République”. Elle attend donc le soutien de son correspondant au sein de l’assemblée afin de gagner du temps pour que le “patriotisme de la capital” s’étende jusqu’au campagnes et que “la réforme de la Constitution” soit fin prête. Elle rejette donc clairement la monarchie en faveur de la République, système qu’elle juge plus libéral.

Mariée à Jean-Marie Roland, dont elle tient le nom, Mme Roland occupe bien plus qu’uniquement la place d’épouse. Issue d’une famille de qualité, elle reçoit une éducation soignée. Ils s'installent à Paris en Décembre 1791, suite à la nomination à l'Assemblée de son mari. Mariée pour échapper à la tutelle de son père à un inspecteur de manufactures de vingt ans son aîné, elle trouve enfin un sens à sa vie. La Révolution éveille en elle un ardent brasier d’idées nouvelles. Elle s’engage alors dans la carrière politique de son mari, d’abord élu député girondin puis ensuite ministre. Elle l’aide dans ses fonctions, rédigeant ses courriers, comme nous le montre la correspondance avec le député de Buzot.

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