Mme De SEvignée

                      Mme de Sévigné

Une vie mouvementée

Mme de Sévigné ou Marie de Rabutin-Chantal de son vrai nom, est née à Paris le 5 février 1626 et mourut le 17 août 1696 au château de Grignan .

Elle perdit son père ,Celse-Benigne de Rabutin, en 1633 lors du siège de la Rochelle et sa mère, Marie de Coulanges, en 1663.

Mme de Sévigne eut quand même une vie choyée et heureuse .

Elle alla vivre ensuite chez son grand père Philipe de Coulanges puis ,lorsque celui-ci mourut , chez son fils aîné où elle reçut une bonne éducation (connaissances parfaite en italien , de bonne notion en latin et quelques connaissances en espagnol)

Elle épousa Henri de Sévignée en 1644.

Entre la Bretagne et Paris, le jeune couple mena une vie aisée. Ils eurent deux enfants : Marie-Françoise, née en 1646 et Charles, né en 1648.
Madame de Sévigné devint veuve à l’âge de 25 ans  lorsque son mari fut  tué lors d’un duel contre Miossens, chevalier d’Albret pour Madame Gondran, sa maîtresse.

Elle décida alors de vivre à Paris pour se consacrer exclusivement à l’éducation de ses enfants et à sa vie mondaine. Madame de Sévigné ne se remariera plus malgré les occasions qui se présenteront.

Mme de Sévigné ,une femme de lettre

Mme de Sevigné était  une femme de lettre autrement dit une épistolaire.

Parmi les lettres de Madame de Sévigné, celles adressées à sa fille sont les plus intéressantes et les plus touchantes. En effet, étant éloignée de sa fille qui était devenue comtesse de Grignan, Madame de Sévigné correspondra avec sa fille 3 à 4 fois par semaine et ce pendant environ 30 ans

Les lettres de Mme de Sévigné firent d’abord l’objet d’une première édition clandestine en 1725, comprenant 28 lettres ou extraits de lettres.

 Suite à cela, Pauline de Simiane, petite-fille de Mme de Sévigné, décida de faire publier officiellement la correspondance de sa grand-mère. Elle confia cette tache à un éditeur d'Aix-en-Provence, Denis Marius Perrin. Celui-ci publia 614 lettres entre 1734 et 1737, puis 772 lettres en 1754.

Les lettres ont été sélectionnées suivant les instructions de Madame de Simiane : toutes celles touchant de trop près à la famille, ou celles dont le niveau littéraire paraissaient médiocres ont été supprimées . Les lettres restantes ont souvent fait l'objet de réécritures pour suivre le goût du jour.

Le style de Mme de Sévigné

Pendant la seconde moitié du XVI ème siècle et la première moitié du XVII ème siècle, la noblesse française connaît une crise financière et n’a plus accès à des privilèges politiques. de ce faite, la lettre est soumise à des règles particulières dans sa longueur, ses débuts, sa formule finale et ses compliments, ce qui lui confère une liberté limitée.

Madame de Sévigné est contrainte de se plier à ces règles lorsqu'elle écrit à des gens qui lui sont supérieurs ou quand elle donne des conseils mondains et pratiques à sa fille.

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