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Michèle Jouve, Communication, Bréal 2000

Commentaire d'oeuvre : Michèle Jouve, Communication, Bréal 2000. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Mars 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  842 Mots (4 Pages)  •  2 490 Vues

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Document 1 : Michèle Jouve, Communication, Bréal 2000

Dans le premier document, l’auteur nous présente les manipulations des publicitaires pour susciter le besoin et l’envie d’achat auprès des potentiels clients.

Pour toucher notre inconscient, ceux-ci travaille notamment sur le contenu et la technicité de nos rêves (endormis sommeil, éveillés idéal). Les publicitaires joue sur l’affectif du spectateur en lui proposant tout ce dont son esprit désir, en créant des situations hors de l’espace, du temps et de la réalité, en laissant à l’esprit de celui-ci que ses désirs sont accessibles.

La publicité en jouant sur notre inconscient a pour fond le rêve éveillé, en jouant l’idéal des consommateurs et pour forme le rêve endormi en laissant notre inconscient travailler cette idée lors de notre sommeil.

Document 2 : Frédéric Beigbeder, 99 francs, Grasset 200

Le personnage, Octave, se rebelle et s’insurge contre l’univers superfétatoire de la publicité qui brasse des millions d’euros en vendant des produits inutiles à des pauvres foyers. Le rédacteur publicitaire détient le pouvoir absolu des mots et des formules lapidaires. Il suscite l’envie, influence l’inconscient et décide de ce qui semble indispensable d’acheter. La publicité décide ce que les consommateurs vont vouloirs demain, en rendant leurs envies de la veilles obsolètes. Ainsi née le système de société de consommation ou les besoins de sont plus innés mais régentés par ces hommes, dans l’ombre, derrières les écrans.

Document 3 : Georges Perec, Les choses, Julliards 1965

Dans ce document, deux personnages vivent dans un petit appartement de 35m². Ils rêveraient d’agrandir leur espace, d’avoir un environnement plus luxueux, mais ils prennent conscience que cela demanderais du temps et de l’investissement. On comprend notamment l’écart existant, que la société de consommation cherche à nous dissimuler, entre nos envies et les contraintes liés aux réalisations de celles-ci.

Tableau de confrontation.

Document 1 : Michèle Jouve, Communication, Bréal 2000 Document 2 : Frédéric Beigbeder, 99 francs, Grasset 200

Document 3 : Georges Perec, Les choses, Julliards 1965

La publicité fait rêver La publicité fait rêver de choses inaccessibles Ils rêvent d’annexer les appartements voisins

La publicité utilise le rêve endormi et éveillé Les publicitaires prennent des images idylliques « ciel bleu, nanas jamais moches, bonheur parfait …)

Le rêve utilise la fond du rêve éveillé en montrant les images paraissant idéales aux yeux des spectateurs et une forme de rêve endormi en laissant l’inconscient travailler sur ces images (durant le sommeil notamment)

La publicité donne naissance à l’obsolescence programmée

La publicité créer la frustration de désirs non réalisables Les rêveries étaient trop grandes et la réalité des actes nul

La frustration de désirs non réalisable fait rêver, donc donne l’envie d’acheter S’il

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