Maryse, Sarah et les autres

Selon l’article « Maryse, Sarah et les autres », c’est en 1983 que les éditions VLB publient le roman Maryse de Francine Noël. Ce roman à succès marque grandement cette génération et laisse en haleine les fervents, à la recherche d’une suite logique aux aventures de Maryse. Ceux-ci n’attendront pas longtemps. Dans Myriam première, les lecteurs retrouvent les personnages principaux de Maryse ainsi que la fille de Marie-Thérèse et François, Myriam. Outre la suite de son premier roman à succès, Francine Noël a aussi écrit une pièce de théâtre, et ce deux mois après la parution de Maryse. À la demande du Théâtre d’Aujourd’hui, elle écrit sa première pièce intitulée Chandeleur. L’ensemble des œuvres de Francine Noël, quoique mémorables, ne feront jamais concurrence à Maryse. Dans ce texte référentiel, il est question des grandes lignes de réflexions de la première œuvre de Francine Noël.

Tout d’abord, le tissu humain des personnages est présenté au travers les divers groupes qui se dessinent au cours du roman. Les lecteurs peuvent séparer ceux-ci en différentes catégories bien distinctes. D’abord, au niveau de l’âge, certaines différences sont notables. La majorité des personnes plus âgées semblent adhérer à la famille traditionnelle, c’est-à-dire les femmes au foyer, et les hommes au travail. Ce groupe d’âge tend aussi à l’absence de la figure paternelle. Les pères de famille de cette génération s’absentent pour diverses raisons. La figure maternelle hérite alors, en majorité, du rôle de l’éducation et de la ménagère. Du côté de la jeune génération, la liberté prime d’abord et avant tout. Cela se sent tant au niveau de la vie amoureuse, de l’éducation et de la vie familiale. Grâce à leur liberté, la grande majorité d’entre eux atteignent leur but au niveau professionnel, et s’épanouissent. Aussi, les deux regroupements de sexe ne pensent pas, pour la majorité, de la même manière à propos de la condition féminine. Une grande partie des femmes se sentent libérées, tandis qu’une partie des hommes les considèrent inférieures.

Ensuite, le rapport des personnages à leur classe sociale respective varient selon les groupes. La grande majorité des riches manquent d’ouverture d’esprit envers les classes sociales inférieures. En effet, la majorité des plus fortunés tentent de modifier les comportements des acteurs plus défavorisés, ou essaient de les rejeter de leur vie. Du côté des pauvres, ceux-ci prouvent qu’ils possèdent une plus grande ouverture aux autres classes et veulent se lier d’amitié. De plus, en majorité, les plus prospères se scolarisent davantage que les pauvres, ou du moins les moyens financiers les aident. Aussi, la perspective de carrière choisie par les personnages portrait la classe sociale dans laquelle ils nichent. De fait, les personnages les moins fortunés pratiquent les métiers peu rémunérant et les plus riches travaillent au sein d’une compagnie ou d’un emploi prestigieux.

Par la suite, les rapports de communication entre les personnages, selon Francine Noël, arrivent à trois grands résultats. Dans son roman, les lecteurs retrouvent, en majorité, deux diagnostics de communication : l’échec et la réussite. Tout d’abord, l’auteure juge les rapports réussis par

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