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Marivaux : Le Jeux De L'amour Et Du Hasard

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Par   •  22 Mars 2014  •  1 021 Mots (5 Pages)  •  998 Vues

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Marivaux : Le jeux de l'amour et du hasard

Introduction

Marivaux  fut à la fois romancier, moraliste et auteur comique du 18eme siecle, siecle des Lumiere c'est la contestation des priviles de la noblesse qui aboutie a la revolution de 1789.

Dans cette comedie Lisette et Arlequin prennent la place de leurs maitres :

(Lecture)

Tout d'habord, je vous parlerais du quiproquo de l'aveux puis je terminerais sur en quoi ces confession sont burlesques :

I. Du quiproquo a l'aveu 

a) Un double aveu

Au début de la scène, le quiproquo règne en maître, comme dans les actes précédents, et impose aux valets une courtoisie affectée. Celle-ci est marquée en particulier par le vouvoiement. Le dialogue s'oriente vers l'aveu en trois étapes. La première, ralentie par Arlequin, le conduit finalement à révéler son identité à Lisette. La deuxième étape plus riche nous livre les réactions de Lisette et la surprise comique d'Arlequin de n'être pas chassé par sa "charitable dame". Tout s'explique dans la troisième étape lorsque Lisette se démasque à son tour.

Marivaux dans ce double aveu utilise à la fois le contraste et la symétrie. Lisette se distingue d'Arlequin par sa finesse. Après l'aveu du valet, elle prolonge son incognito pour se moquer un peu de lui. La symétrie produit un effet comique, celui de la répétition. 

En effet, Lisette reprend de manière parodique l'image du soldat et du capitaine employé par Arlequin pour faire entendre qu'il n'est qu'un valet. Arlequin prend sa revanche comme l'y invite Lisette en la traitant de margotte alors qu'elle l'a appelé magot après son aveu. Chacun n'est-il pas le "singe" (au sens d'imitateur) de son maître ? Enfin en réponse à l'exclamation de Lisette "il y a une heure (...) pour cet animal-là", Arlequin s'écrie "Mais voyez cette margotte (...) de ma misère".

b) Un aveu difficile

Si Arlequin et Lisette font de manière burlesque assaut d'humilité c'est que l'aveu qu'ils sont contraint de faire est coûteux pour leur amour-propre et particulièrement risqué. En quittant leur masque du maître, ils renoncent à regret aux agréments du pouvoir, aux plaisirs qu'ils ont furtivement goûtés. Le carnaval est terminé et Arlequin résume ce retournement de situation en quelques formules cocasses. Il s'inquiète de l'amour de Lisette qu'il personnifie "un mauvais gîte (...) Je vais le loger petitement ". Il remarque plaisamment dans un aparté qu'Arlequin rime avec "coquin". Il adresse enfin au conditionnel une supplique à sa Dame : " Hélas, Madame, si vous préfériez l'amour à la gloire, je vous ferais bien autant de profit  qu'un Monsieur. ". Il souligne ainsi la différence entre un valet et un "Monsieur" tout en essayant de la combler.

c) Un aveu retardé

Craignant de perdre l'être aimé, Lisette et Arlequin se livrent à des acrobaties verbales pour retarder l'aveu de leur identité. La première partie de l'extrait est à cet égard particulièrement comique. L'embarras d'Arlequin est mis en évidence par ses apartés et ses tentatives maladroites pour "préparer le terrain". Le principal effet burlesque est obtenu par les réponses détournées et alambiquées qu'il oppose aux questions de plus en plus insistantes de Lisette. Ces détours et ce retard sont soulignés par la femme de chambre qui le somme

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