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Madame Bovary

Commentaire de texte : Madame Bovary. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Avril 2015  •  Commentaire de texte  •  558 Mots (3 Pages)  •  671 Vues

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Au XIXe siècle, la coutume était de faire des mariages arrangés. Ce qui ne satisfaisait pas toujours la mariée. Gustave Flaubert était un auteur assez perfectionniste. Il soignait tous ces livres, c'est-à-dire qu'il changeait ses textes tant de fois qu'il était nécessaire afin d'obtenir le meilleur résultat. C'est pour cela aussi qu'il en a écrit très peu. Les plus connus sont L’Éducation Sentimentale et Madame Bovary. Ce dernier, écrit en 1857, a d'ailleurs fait l'objet d'un procès car une femme ne pouvait pas tromper son mari. Mais par le grand des hasards, Flaubert gagna ce procès. Gustave Flaubert faisait parti du mouvement littéraire du réalisme qui commença vers 1850, tout comme Stendhal et Balzac. Le réalisme est de donner l'illusion de la réalité pour faire comme si c'était vrai et c'est d'ailleurs pour cela qu'ils donnent autant de détail sur les décors, sur la psychologie des personnages et sur l'époque. Dans cet extrait de Mme Bovary on retrouve cette dernière, mariée à un homme ennuyeux, venant de recevoir une lettre de rupture envoyé par son amant. Nous nous interrogeons donc sur les effets que cette lettre produit chez Emma. Pour se faire, nous étudierons l'expression du désespoir d'Emma et les échanges qu'il y a entre le monde extérieur et elle.

Tout d'abord, l'expression du tourment et du désespoir de l'héroïne se traduit premièrement par les nombreux adjectifs du champs lexical du cauchemars comme « épouvantée », « horrible », « saisie d'une appréhension », ainsi que du champs lexical de l'ivresse tel que « haletante », « éperdue » et « ivre ». Ces adjectifs accentuent le tourment de Mme Bovary et nous montrent dans quel état d'esprit elle se trouve. Et deuxièmement, pour continuer dans la lancée du désespoir, Gustave Flaubert utilise plusieurs expressions exclamatives et interrogatives liées au suicide. Ce sont des phrases types qui traduisent un sentiment suicidaire : « Pourquoi ne pas en finir ? », « Qui la retenait donc ? », « Allons ! Allons ! ». Le narrateur évoque aussi le suicide avec les verbes « montait (d'en bas) », « tirait (vers l'abîme) » et « s'inclinait » à l'imparfait. Ils décrivent la sensation de l'attirance vers le bas.

Ensuite, lorsque « la pleine campagne « s'étalait à perte de vue » » et que « la place du village était « vide » », nous ressentions pleinement la solitude d'Emma grâce à cette description du décor. Nous pouvons aussi voir des synonymes des verbes fuir et courir comme « courir », « se mit à « fuir » » et « monter les marches » qui montrent l'éloignement et l'envie d'être seule. Ces deux procédés démontrent que le monde extérieur accentue la solitude de la mariée. Il y a aussi la comparaison « cette horrible feuille de papier qui claquait ... comme une plaque de tôle » et quelque marqueurs indiquant le discours indirecte « pensa-t-elle » ou « cria Charles », qui nous font penser que le narrateur fait avancer les lecteurs à travers les yeux de l'héroïne tout en restant sur une focalisation omnisciente. Cela nous montre aussi l'alternance entre description et narration. Tout ceci explique le point de

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