Madame Bovary

la vie d’Emma Bovary, dont le quotidien est empreint d’un ennui auquel elle tente d’échapper par des lectures romantiques. Flaubert, avec ce roman, a quitté ses illusions romantiques pour rejoindre le courant du réalisme.

Notre extrait prend place dans la deuxième partie du roman, au chapitre 8 : il s’agit du portrait d’une vieille servante, Catherine-Nicaise-Élisabeth Leroux, décorée et primée, lors des comices agricoles pour " cinquante-quatre ans de Service dans la même ferme ".

En quoi le portrait du personnage est à la fois réaliste et symbolique ?

Ce texte présente 2 intérêt majeur dans un premier temps un portrait réaliste et dans un second temps un personnage symbolique.

1) Un portrait réaliste

Verbe introduit le portrait de catherine Leroux : l1 une petite vielle femme

Point de vue : interne ( alors on vit s’avancer)

Cette description commence du pied l2 jusqu’au visage avec champ lexical de l’anatomie

Termes désignant les vetement du personnage (réaliste) ; révélatrice de la condition sociale

le narrateur insiste particulièrement sur la notion d'usure : "servi, "durcies", "éraillées, "plissé", "flétrie", "encroutées"

2) Un personnage symbolqiue

Le personnage ne s’apitoie pas sur sa condition : une dignité humaine exemplaire.

« « ce demie siecle de servitude » montre que le personnage est un symbole

Les mains de la vieille servante (métonymie = la partie pour le tout) symbolisent le travail, la servitude, la longue description des mains racontent son humble histoire ; elle a une fonction à la fois narrative et critique ; témoins silencieux et irréfutables, elles "racontent" à celui qui sait les déchiffrer une longue histoire d'exploitation et de mépris.

Conclusion

Ainsi, on le voit, le réalisme du portrait est mis au service de la dénonciation: il ne s’agit plus seulement de la bêtise bourgeoise, mais bien de sa cruauté profonde, et dans la construction du roman, le portrait de la servante crée ici un contrepoint violent aux préoccupations futiles de Madame Bovary

...