LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Ma mère avait raison

Fiche de lecture : Ma mère avait raison. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Novembre 2018  •  Fiche de lecture  •  2 532 Mots (11 Pages)  •  396 Vues

Page 1 sur 11

« Ma mère avait raison » est l’un des œuvres du romancier français Alexandre JARDIN, ce livre fut publié en octobre 2017, dont la composition et mise en pages eurent lieu à Nord Compo à Villeneuve d’Ascq, cet ouvrage a été achevé et imprimé en France par CPI BRODARD ET TAUPIN pour le compte des éditions Grasset, et contient Deux-cent-quatorze pages. Ce livre représente en fait Alexandre JARDIN lui-même ; fondé sur les nombreuses anecdotes concernant sa famille, mais essentiellement de sa mère, qu’il considère comme son héroïne, une femme hors norme, exigeante et qui ose tout ; mais hélas qui n’est pas éternelle. Ce livre est constitué de Trois chapitres, dont le premier est intitulé : « Ta façon d’être », le deuxième : « A-t-on le droit d’être toi ? », et le troisième : « Après toi ».

D’abord, dans ce premier chapitre portant l’intitulé : « Ta façon d’être », on y retrouve Trente sous-parties. Dans ce chapitre, Alexandre JARDIN expose surtout la vie amoureuse de sa Mère, et ses aptitudes à y faire face.

« Lettre à ma Mère » ; Dans cette première sous-partie, Alexandre JARDIN affirme les caractères affranchis de sa Mère, sa capacité à rester positive face à la grande instabilité, parfois en les cherchant. « Dans le mouvement de la vie, chacun évite le mur de ses peurs » ; mais pas elle. Elle, elle défonce avec joie ses problèmes, ses peurs sans jamais s’en soucier. Cependant, Alexandre a peur de faire face à la vie, seul, sans elle ; car il pense qu’il est fragile/incapable de mener une vie minuscule, Alexandre souhaite alors d’hériter les caractères de sa Mère. « L’eau Bouillante » ; à ses seize ans, la mère d’Alexandre fut surpris par son Père sur les genoux d’un jeune homme nommé « Le Loon », par conséquent, il reste immobile au confluent du mépris et de la déception, mais il l’a jugé, l’a foudroyé puis se tait ; cependant, pour retrouver à nouveau son affection, elle rejoint le sous-sol, fait bouillir de l’eau, et sans hésiter plonge ses deux mains dedans ; son hurlement terrifiant réveille en lui le médecin, le chirurgien, et enfin le père. « Mon livre brûlé » ; à ses vingt-deux ans ; Alexandre, obligé par un contrat, écrit un livre qui ne lui ressemble pas/pas son genre, en le montrant à sa Mère, celle-ci sans hésiter, prend l’unique copie de son manuscrit et la jette dans les flammes, toute en disant : « tu ne peux pas publier quelque chose qui ne te ressemble pas ». « Le Manque » ; à l’âge de quinze ans, Alexandre est tenu au courant de la mort de son père dit le Zubial, il a essayé de combler le vide par des mots, en écrivant encore et encore, mais ne s’est jamais remis, dès lors, sa mère dit Fanou (surnom que le Zubial l’a donné) l’envoi en Irlande, dans une famille inconnue, pour but de remettre ses esprits. « Les accords tacites de Verdelot » ; Verdelot, pendant vingt ans, n’est plus qu’un simple lieu, c’est la capitale de la liberté féminine, car c’est cette maison qui a libérée et grandit Fanou, et d’où elle a rencontré ses nouveaux amants dont : Pierre, Claude, Jacques, et Nicolas ; mais Pierre est le seul que considère Alexandre comme son nouveau Père. « Accords tacites » sont une sorte d’accords qu’Alexandre a mis des années à faire comprendre à Hector (son copain de classe, issue d’une famille Janséniste) qui signifie tout simplement que Fanou doit avoir dans sa maison, des chambres pour tous ses hommes. De cette entente tacite, naîtra un grand classique du cinéma français qui émut les cervelles des années soixante-dix : Le Vieux Fusil. « Hector m’a dit » ; Hector prodigieusement bègue, meilleur ami d’Alexandre depuis la classe de CP ; ce futur Duc est issue d’une famille normale, normalisée, depuis le XIIIe siècle. Hector le blasonné n’en revient toujours pas ce qui se passe dans la maison de Fanou et d’Alexandre ; Pour Hector, se laisser inviter à Verdelot, c’est comme prendre rendez-vous avec le diable ; il demande à Alexandre : « Mmmmais… mmais.. Ta mère elle dooort avec le-le-lequel ? Pierre, ton père, Jacques, Claude, Nicolas ? Ou-ou-ou un autre ? ». Mais en réalité, Fanou dort toute seule. « Et tu ne Viens pas de nulle part 1 ». Fanou est en fait la fille d’une Bonne sœur, la moitié de son sang est venu d’une beauté protestante, convertie au catholicisme. Sa mère, veuve à dix-huit ans, chute dans le chagrin et tourne le dos à son protestantisme et se fait novice dans un monastère. « C’est incroyable, je ne suis pas mort » ; Fanou avait une exigence puissante et à la fois poétique, et c’est ce qu’Alexandre redoute et admire. Elle exige les hommes à se surpasser, jamais elle ne permit à ceux qu’elle aime d’être au-dessous d’eux même. Son amour exigeait que tous soient exceptionnels. Quand Alexandre a dit à Fanou qu’un jour, il veut être cadre sup ou ingénieur ; elle a ri, et n’a même pas réagi. Mais le lendemain, elle lui offrait une biographie de Jean Jaurès -ami intime de son grand-père Philippe Landrieu- qui dînait ensemble au Café du Croissant et fut assassiné ; sur la page de garde, elle écrit pour Alexandre trois petits mots : « Ne meurs pas ». « La marche sur le feu » ; Printemps 1981, l’homme qui aime Fanou le plus : Pierre, surgit au petit déjeuner un lundi et montre ses pieds intacts tout en disant « je n’ai pas brûlé, j’ai marché hier sur le feu : un lit de braises de dix mètres… », Fanou répondis si tôt : « les enfants, vous devez faire ça ! », Alexandre, étonné par sa réaction : « en mère responsable, tu tiens à jeter tes deux fils pieds nus sur des flammes ? ». « La crâne de ton Fakir » ; à l’âge de sept-ans, Alexandre faisait ses devoirs tous les soirs sur le bureau de Fanou, dont sur le mur est accroché un crâne nomade ; il l’a nommé Mika, du nom de feu de son propriétaire : un Fakir hongrois à la voix flûtée, « Hector m’a dit » ; Hector, en larmes, vient de découvrir que son père est n’est pas exactement ce qu’il prétend être ; celui-ci trompe sa femme (excessivement ennuyeuse) par un homme rencontré dans un bar. Il a été surpris par Hector en téléphonant avec cet homme, et avertis celui-ci : « Ne dis jamais rien à ta Mère, tu la tueras » ; en gros c’est Hector qui « tue sa mère » alors que c’est son père qui « faute ». « Pierre, ou le vrai courage d’aimer » ; Pierre est l’homme victorieux, qui eut la folie de vraiment aimer Fanou telle qu’elle est ; celui qui n’as pas peur de l’épouser à plus de quatre-vingts ans. « Le manque » ; Alexandre a toujours en lui la peur de vivre sans Fanou, peur de faire face, seul, à la vie. « Le stylo de Jacques Decour » ; un samedi ensoleillé, Alexandre fait la rencontre d’une

...

Télécharger au format  txt (13.9 Kb)   pdf (56.7 Kb)   docx (15.8 Kb)  
Voir 10 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com