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L’école des femmes

Fiche de lecture : L’école des femmes. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Mars 2014  •  Fiche de lecture  •  2 074 Mots (9 Pages)  •  1 737 Vues

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L’école des femmes

Personnages :

ARNOLPHE OU MONSIEUR DE LE LA SOUCHE (PERSONNAGE PRINCIPAL) :

Le nom renvoie au saint patron des maris trompés (« saint Arnoul, le seigneur des cous (= cocus). ’Agnès lui « appartient » il n’en n’est pas amoureux alors que lorsqu’elle prend de la distance et qu’il n’est plus maître de la situation, subitement, il s’éprend d’elle.

AGNES, JEUNE FILLE INNOCENTE ELEVEE PAR ARNOLPHE.

Le prénom évoque la candeur, à l’image de sainte Agnès, martyre à treize ans, vierge dont les cheveux s’étaient allongés pour voiler sa nudité. C’est une jeune fille qui se développe tout au long de la pièce. Au début elle est innocente et ignorante. Puis, grâce au pouvoir de l’amour elle se rend compte qu’elle a été élevée dans l’ignorance. Elle prend conscience de ce qu’elle est et s’en distance du même coup.

HORACE, AMANT D’AGNES.

Dans la comédie italienne, Horatio est le nom habituel de l’amoureux. Horace est une connaissance de longue date d’Arnolphe. Il est le fils d’Oronte (ami d’Arnolphe). Il est assez innocent puisqu’il ne comprend que M. de la Souche n’est autre qu’Arnolphe.

ALAIN, PAYSAN, VALET D’ARNOLPHE.

GEORGETTE, PAYSANNE, SERVANTE D’ARNOLPHE.

CHRYSALDE, AMI D’ARNOLPHE.

L’étymologie de ce prénom de théâtre (de radical –Chrys ) évoque un personnage beau-parleur.

ENRIQUE, BEAU-FRERE DE CHRYSALDE.

ORONTE, PERE D’HORACE, ET GRAND AMI D’ARNOLPHE.

ActI

Sur une place en ville, deux bourgeois discutent : Arnolphe et Chrysalde. Arnolphe veut se marier avec une jeune fille de 17 ans. Parce qu’il est obsédé par l'idée de devenir cocu, il indique qu'il a mis au point une stratégie infaillible pour s’épouser une femme qui ne le trompera pas : il a fait élever une fille de la campagne "selon sa politique". Agnès, qu'il a fait élever, dès l'âge de 4 ans, dans un couvent en prenant soin de la priver de toute instruction. Elle ignore toutes les choses de la vie. Il peut maintenant se marier avec elle, c'est ce qu'il doit faire le lendemain. Chrysalde est sceptique quant à cette tactique. Il se demande si une femme saura distinguer le bien du mal. Agnès est maintenant enfermée dans une maison voisine de celle d’Arnolphe où elle est gardée par un valet et une servante, un peu simples, Alain et Georgette. Il a acquérit cette maison sous le nom de M. de la Souche. (sc.1)

De retour, après dix jours de voyage, Arnolphe qui se fait appeler Monsieur de la Souche (cette information joue un rôle important dans l'intrigue). (sc. 2)

Les deux valets employés par Arnolphe apparaissent comme simples d'esprit. Leur maître pense qu'ils sont fiables. Quand Agnès entre sur scène, elle correspond au portrait qu'Arnolphe a dressé d'elle. (sc. 3)

Pourtant la vérité est différente et Arnolphe l'apprend incidemment. Il rencontre sur la place un jeune homme qui vient d'arriver en ville. Il s'agit d'Horace, fils d'un de son ami Oronte. Arnolphe lui prête les 100 pistoles dont le jeune homme a besoin. Arnolphe encourage Horace à se distraire, notamment en cherchant fortune aux dépens de maris imprudents. Il se propose même de lui donner de l'argent (100 pistoles) pour l'aider à conquérir ces femmes volages. il est déjà parvenu à conquérir le cœur d'une jeune fille, Agnès, pupille d'un certain M. de la Souche, personnage tyrannique et ridicule qu'il présente comme un barbon ridicule.. Il a profité de l'absence de ce dernier pour faire la cour à Agnès. Arnolphe a des difficultés a cacher sa surprise et son dépit et son agacement... (sc. 4)

Acte II

Arnolphe est décidé à tout savoir et veut interroger Agnès, la servante et le valet. Ces deux-là, Alain et Georgette sont tout tremblants de peur quand leur maître les questionne, fou de rage il s'en prend à ses domestiques leur reprochant d'avoir laissé un homme s'approcher d'Agnès… Il apprend qu'un homme est venu pendant son absence. Peu à peu, elle raconte qu'elle a fait la connaissance d'un homme qui lui a déclaré son amour. Il lui a aussi pris le ruban qu'Arnolphe avait donné à Agnès. il est vite rassuré par le récit ingénu que lui fait la jeune fille de sa rencontre avec Horace. Le jeune séducteur n'a pas profité de la situation pour ternir la réputation de la jeune pupille. Le baron Arnolphe exploite cette situation, redevenue favorable, pour annoncer à la jeune fille qu'il souhaite hâter son mariage. Arnolphe est persuadé que cette mésaventure est liée à l'innocence d'Agnès. Agnès pensant que son tuteur souhaite lui permettre d'épouser Horace exprime toute sa reconnaissance à Arnolphe. Celui-ci rompt brutalement le quiproquo en lui indiquant que c'est de leur mariage à eux deux qu'il s'agit. Agnès n'est pas enchantée d'apprendre que le mari qu'on lui destine n'est pas Horace. Arnolphe exige d'elle qu'elle chasse le jeune homme à coups de pierre s'il revient.

Acte III

Arnolphe et content car Agnès lui a obéi, elle a jeté une pierre à Horace. Pensant avoir rétabli la situation à son profit, Arnolphe se prépare au mariage. Le mariage va avoir lieu, le notaire doit venir. Le futur marié décide alors de donner un cours sur le mariage à sa future épouse en lui faisant lire : "Les maximes du mariage ou les devoirs de la femme mariée". Il enseigne à Agnès ses devoirs et lui dresse un tableau terrifiant des conséquences de l'infidélité conjugale. Agnès acquiesce sans aucune protestation. Arnolphe se réjouit de la bonne tournure de ses projets matrimoniaux et s'apprête à savourer la défaite d'Horace, son jeune rival.

Arnolphe rencontre ensuite Horace qui lui fait le bilan de ses aventures amoureuses : ce dernier concède, pour le plus grand bonheur de son adversaire, que ses amours connaissent un certain revers. le maître d'Agnès a appris leur relation

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