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Lorenzaccio

Discours : Lorenzaccio. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Novembre 2013  •  Discours  •  280 Mots (2 Pages)  •  566 Vues

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• Des valeurs perdues

Elle est également un espace où les valeurs patriotiques sont bafouées. Philippe et Lorenzo déplorent, sur un ton pathétique, la perte de ces valeurs (« Pauvre ville ! » « Pauvre patrie ! » (II, 5) ; « Pauvre Florence ! » (IV, 7)), tandis que les bannis de la ville expriment avec amertume la nostalgie d’une grandeur passée : « spectre hideux de l’antique Florence » (I, 6). Seul Tebaldeo, le jeune peintre, exprime une vision encore idéalisée de cette cité qui est pour lui une source d’inspiration sans cesse renouvelée, en témoigne la métaphore maternelle : « ma mère Florence » (II, 2).

• Une image maternelle dégradée

Pour les bannis de la ville, en revanche, l’image maternelle est très nettement dégradée : « peste de l’Italie », « mère stérile, qui n’a plus de lait pour tes enfants » (I, 6). La ville ne joue plus son rôle de patrie nourricière et protectrice. De mère elle devient marâtre et fait l’objet de malédictions de la part des bannis : « maudites soient les mamelles de tes femmes ! ». En effet, la ville exclut ses citoyens (ses enfants pourrait-on dire) et les met à la marge. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les espaces qui se trouvent hors de la ville sont les lieux de la révolte.

→ Patrie en danger, ville perdue, espace de fêtes qui anesthésient le peuple et contiennent la révolte : comprendre l’atmosphère viciée de la ville de Florence, c’est comprendre une partie des enjeux politiques de la pièce car Florence peut être assimilée à un double, une métaphore de la ville de Paris et de ses évènements de 1830.

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