LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Littérature québecoise

Dissertation : Littérature québecoise. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Mai 2021  •  Dissertation  •  1 301 Mots (6 Pages)  •  695 Vues

Page 1 sur 6

Devoir 1C – Plan et rédaction        

Étape 1 : Plan comparatif du développement

Point de vue :  Oui, malgré le siècle qui les séparent, Cartier et Lahontan ont la même vision des français.        

Argument principal 1

À première vue, Cartier et Lahontan présentent les Français de façon semblable dans les deux textes, ils démontrent le sentiment de supériorité des Français face aux Amérindiens.

Sous-argument 1.1

Sous-argument 1.2

En premier lieu, Jacques Cartier présente la supériorité des Français dans le texte, Extrait de Voyages en Nouvelle-France, en décrivant le moment où ils plantèrent, sans autorisation, la gigantesque croix sur la pointe de Gaspé devant les Amérindiens.

En second lieu, Lahontan démontre sa supériorité dans le texte, Dialogue de Monsieur le baron de Lahontan et d’un sauvage dans l’Amérique, en ayant un discours diminuant et attaquant avec Adario.

Illustration 1.1

Illustration 1.2

… « Le vingt-quatrième jour dudit mois, nous fîmes faire une croix de trente pieds de haut, qui fut faite devant plusieurs d’entre eux, sur la pointe dudit havre (Gaspé)… » « …engravé en grosses lettres de formes, où il avait, VIVE LE ROI DE France. Et cette croix, la plantâmes sur ladite pointe devant eux… » (Lignes 5-7)

… « Lahontan - Appelles-tu vivre heureux, d`être obligé de gîter sous une misérable cabane d’écorce, de dormir sur quatre mauvaises couvertures de castor, de ne manger que du rôti et du bouilli, d’être vêtu de peaux, d’aller à la chasse des castors, dans la plus rude saison de l’année ; … » (Lignes 1-3)

Explication 1.1

Explication 1.2

Cartier se montre descriptif quant à la taille et à la description de la croix qui plantèrent sur la pointe. C’est un premier contact entre deux civilisations. Ce qui laisse bien sous-entendre aux lecteurs qu’une relation de dominant/dominer s’installera car ils imposent leur croix, leur religion et leur roi sur la nouvelle terre.

Lahontan aborde la conversation avec une tonalité ironique. Le début de celle-ci, « Appelles-tu vivre heureux, … » traduit bien le jugement et la critique de Lahontan face aux sauvages de l’Amérique. De plus, il utilise un vocabulaire dépréciatif, « obligé de gîter », « misérable cabane », « mauvaises couvertures », « ne manger que », « vêtu de peaux », « rude saison » ce qui accroît le côté primitif des sauvages d’Amérique et qui donne cette impression de supériorité des Français.

Argument principal 2

Toutefois, même si les Français sont représentés de manière équivalente, on peut remarquer que les deux écrivains n’ont pas la même approche avec les sauvages d’Amérique

Sous-argument 2.1

Sous-argument 2.2

En 1534, Jacques Cartier, colonisateur, se présente au nouveau peuple et parvient à les manipuler et à laisser la croix.

Environ un siècle plus tard, la barrière de la langue n’étant plus là, Lahontan écrit un dialogue avec un sauvage. Même si l’on perçoit dans celui-ci de l’ironie, il permet à son interlocuteur de s’exprimer, mais on perçoit qu’il a déjà son opinion sur l’infortune des Amérindiens.

Illustration 2.1

Illustration 2.2

… « Et après qu’il eut fini sa dite harangue, nous lui montrâmes une hache, feignant de lui bailler pour sa peau. À ceci il acquiesça et peu à peu s’approcha du bord de notre navire, croyant avoir ladite hache. » (Lignes 15-17)

… « ils furent assurés par le capitaine qu’ils n’auraient nul mal, en leur démontrant grands signes d’amours; et on les fit boire et manger » … (Lignes 19-20)

… « Adario - Tout beau, n’allons pas si vite, le jour est long, nous pouvons parler à loisir, l’un près de l’autre. » (Ligne 5)

… « Lahontan -Hé bien, tu veux donc que je croie les Hurons insensibles à leurs peines et à leurs travaux, et qu’avant été élevé dans la pauvreté et les souffrances, ils les envisagent d’un autre œil que nous… » (Lignes 14-15)

… « il me semble que ton goût et ton discernement sont bien sauvages, de ne pas trouver l’état des Européens préférable à celui des Hurons. » (Lignes 17-19)

Explication 2.1

Explication 2.2

Le récit de Cartier nous raconte avec précision les premiers contacts qu’ils eurent avec les Amérindiens. Son discours est imprégné de sa vision, et trahit le sentiment de supériorité et d’influenceur que les Français ont face aux sauvages.

Le dialogue de Lahontan traduit de l’ironie, il laisse entendre qu’Adorio donne trop d’importance à sa nation, sa culture alors que ce n’est pas comparable à la facilité de la sienne. Cette figure d’analogie traduit bien son rapport de supériorité face aux sauvages de l’Amérique.

De plus, le baron de Lahontan est un auteur avant-gardiste, il est téméraire dans ses propos contre Adario.

...

Télécharger au format  txt (8.4 Kb)   pdf (149.9 Kb)   docx (685 Kb)  
Voir 5 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com