Litterature Francophone
Rapports de Stage : Litterature Francophone. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar sarahboubou • 1 Février 2013 • 368 Mots (2 Pages) • 1 015 Vues
La littérature francophone d’Algérie est indissociable de l’histoire de la colonisation et de la
guerre d’indépendance, et ne peut se comprendre hors de ce contexte qui infère la langue
même de l’écriture, ce « butin de guerre » (Kateb Yacine). Contemporaines de la guerre
d’indépendance (Le Talisman, Qui se souvient de la mer), les fictions mettent en scène le
témoin comme double de l’écrivain ; postérieure (L’Amour la fantasia, Moze, Le Nom du
père), l’écriture fait retour sur l’histoire de la colonisation et les « événements » de la
décolonisation, sur leurs traces et sur leurs traumatismes, dans cette conjonction toute
particulière d’une écriture intime de l’histoire.
Cet aperçu de la littérature francophone algérienne présentera des écrivains devenus des
classiques de la littérature francophone du Maghreb (Mohammed Dib, Assia Djebar), et des
auteurs de l’extrême contemporain expatriés en France (Messaoud Benyoucef) ou appartenant
à la seconde génération (Zahia Rahmani).
9 :15 – 12 :00 (avec une pause)
Introduction
Écritures francophones d’Algérie : histoire, langue et culture
Assia Djebar la passeuse
Lecture en commun :
Incipit de l’Amour la fantasia : « Fillette arabe allant pour la première fois à l’école… », p. 11-
13
Poétique de la langue adverse
Lectures en commun :
Biffure… p. 69, « Femmes, enfants, boeufs couchés dans les grottes... », p. 94-115.
Mohammed Dib ou le témoignage du survivant
13 :45 – 15 :15
Qui se souvient de la mer, Le Talisman : les fictions du témoignage
Le romancier et ses doubles
Poétique du témoignage de guerre
La parole des morts
Lectures en commun : Qui se souvient de la mer, Le Talisman (textes photocopiés)
Zahia Rahmani, Messaoud Benyoucef, ou les troubles de l’identité
15 :30 – 16 :30
Récits de filiation
Abel et Caïn
Le nom du père
Lectures en commun : Moze, Le Nom du père (textes photocopiés)
Vendredi 3 octobre 2008,
Catherine Milkovitch-Rioux, Université Blaise Pascal – Clermont-Ferrand II
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