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La littérature maghrébine

Étude de cas : La littérature maghrébine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Septembre 2011  •  Étude de cas  •  7 010 Mots (29 Pages)  •  1 742 Vues

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Selon le site Wikipedia, le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du XIIe siecle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d'atteindre aux XVIIe   XVIIIe siècles son sens principal d'aujourd'hui : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétiques ou activité participant à leur élaboration.

La littérature magrébine qui est l’un des aspects de cette littérature, est l’ensemble des textes littéraires écrits dans les pays du Maghreb par des auteurs de culture maghrébine.

La littérature maghrébine d’expression française est évidemment liée historiquement à l’occupation française au Maghreb, faite par des écrivains qui ont été par la suite forcés de quitter leurs pays pour se retrouver dans un pays étranger avec une culture totalement différente de celle d’origine. Cela a crée un sentiment pénible et douloureux d’une identité oubliée. Ce sentiment les a poussés à produire une écriture, dont l’errance et l’exil semblent être les thèmes de principaux puisqu’ils découlent d’expériences personnelles ou encore des autobiographies. Un autre sentiment de souffrance et d’impuissance apparaît avec l’émergence d’une nouvelle génération d’écrivains, qui se sont trouvés malgré eux au centre de la confrontation de deux cultures ; ces écrivains maghrébins immigrés dits de la deuxième génération vont prendre à leur tour la parole pour écrire et témoigner sous le nom des Beurs. Cette génération essaye de dévoiler les conditions de vie des immigrés et celles de leurs parents ; ces derniers en effet étant pour la plupart analphabètes.

Dans le cadre de cette littérature, j’ai choisi d’étudier le roman « Parle mon fils, parle à ta mère » de l’auteur Leila Sebbar, une romancière considérée par beaucoup comme le chef de file de la littérature féminine. L’auteur est né en 1941 d’un père algérien et d’une mère française. Elle se définit comme « une écrivaine dans le siècle qui commencerait au milieu du XX siècle - c’est-à-dire lié à une histoire particulière, celle de la France et de ses colonies : guerres de colonisation, de décolonisation, de libération et, liés à cette histoire, tous les effets de déplacement, d’exode, d’exil et donc de rencontres singulières entre ceux qui quittent un pays et ceux du pays d’arrivée. Ses personnages sont donc en déplacement ; Comment vont-ils vivre ? Comment appréhender leur propre histoire, comment se construit leur « roman familial » en relation avec l’histoire générale ? C’est ce rapport très fort, et que l’on ne peut ignorer, entre l’intime et le politique qu’elle explore.[2]

Le roman de Leila Sebbar a attiré notre attention dés les premières pages, surtout que le titre nous invite à interpréter la longue scène entre une mère et son fils dans une communauté maghrébine de France.

Quelle que soit sa tendance, la littérature maghrébine parait refléter la complexité d’un vécu qui traduit directement ou indirectement un malaise.

L’écriture maghrébine de la deuxième génération a été capable de révéler le malaise d’une génération entièrement perdue entre deux civilisations différentes ; française d’une part et maghrébine d’une autre part. Cette écriture a pu traiter avec objectivité le problème de la femme traditionnelle au milieu d’une culture différente et une civilisation encore plus éloignée de celle de l’origine.

Charles Bonn souligne qu’il y a presque toujours chez des écrivains maghrébins « une douloureuse interrogation sur l’identité et d’une quête toujours illusoire du père »[3]. Dans ce contexte, nous avons choisi d’étudier un roman de la génération des beurs de Leila Sebbar pour l’interroger dans la quête de la mémoire et de l’identité car il semble que cette dernière ne peut se réaliser que dans la réappropriation de la première. C’est ce que nous tenterons de démontrer à travers notre analyse.

Pour répondre à ce questionnement nous ferrons appel à deux approches :

- Une approche narratologique : l’étude narrative détermine les éléments indispensables à l’analyse des récits.

Elle permet d’étudier toutes les composantes de la fiction : intrigue, les séquences, personnages, les événements…elle se charge ainsi de la mise en scène de la fiction.

- Une approche sociocritique : c’est une approche du fait littéraire qui s’attarde à l’univers social présent dans le texte. Pour ce faire, elle s’inspire tant et si bien de disciplines semblables comme la sociologie de la littérature qu’on a tendance à les confondre. Aussi, pour bien comprendre ce qu’elle est, il est important de commencer à partir des racines qui s’y plantent.

Notre travail se compose de quatre chapitres. Le premier chapitre comprend l’étude narrative qui se compose de quatre sous parties : une étude para textuel dont l’étude de la couverture et l’étude du titre, un résumé du roman, un schéma narratif et un schéma actantiel.

Le deuxième chapitre présente deux univers antagonistes : L’univers du fils et celui de la mère.

Dans le troisième chapitre nous voyagerons entre passé et futur, entre l’enfance du fils et son épouse idéale.

Et lors du quatrième Chapitre nous aborderons la notion de l’identité algérienne et les traditions arabo-musulmanes.

1- Etude para textuel

- Etude de la couverture

Dans la première page, le nom de l’auteur occupe le haut de la couverture, il est inscrit en petits caractères gras et en lettres minuscules. Juste au-dessous de nom de l’auteur s’inscrit le titre du roman en deux lignes écrit en minuscule, et la maison d’édition « Stock » en bas de la page.

Dans la dernière page de la couverture du roman nous trouvons en marge la photo de l’auteur ainsi qu’un aperçu de sa vie, suivi par un résumé du roman.

- Etude du titre

« Parle mon fils, parle à ta mère » est un titre qui a attiré notre attention dés la première vue. La seule raison peut être qui nous a poussées à choisir le roman pour notre étude de mémoire de fin d’étude est que ce titre est à la fois clair est ambiguë, à ce propos

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