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L’impact de la crise de 1929: déséquilibrés économiques et sociaux

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Par   •  3 Mars 2021  •  Dissertation  •  5 018 Mots (21 Pages)  •  643 Vues

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L’impact de la crise de 1929: déséquilibrés économiques et sociaux

        Après la première guerre mondiale, le « vieux continent » peinait à se reconstruire et surtout le Traité de Versailles de 1919 contenait en germes de nouvelles sources de conflits que J. M. Keynes avait adroitement souligné, dans son essai connu, Les conséquences économiques de la Paix : « le Traité ne contient aucune mesure en faveur du rétablissement de l’Europe ». Au-delà des problèmes économiques qu’il dénonce, Keynes met en garde les dirigeants politiques contre les troubles politiques et sociaux qui pourraient en découler. Mais, il ne fut pas entendu. La fin de la première guerre mondiale fut difficile et secouée par des troubles sociaux et politiques majeurs. La révolution russe occupait fortement les esprits des dirigeants européens. Toute forme de dirigisme économique été rejetée. L’individualisme combiné aux valeurs libérales, la croyance dans le mécanisme régulateur du marché et l’arrivée à maturité de nouvelles technologies tel que l'électricité, automobile, les progrès de l’aviation ,le téléphone, donna en l’espace d’une dizaine d’années le sentiment que la fortune était à la portée de tous, sans effort.. Les Etats Unies, première puissance mondiale produisent quarante pour-cent des biens manufacturés dans le monde, ce rayonnement économique très fort porteur de la prospérité s’appuie sur le système capitaliste, l’augmentation de la productivité, nouvelles méthodes de travailles: Le taylorisme et le fordisme. Pour le taylorisme, chaque ouvrier est spécialisé dans un tache précise, et est encourager à réaliser son travail en un temps record, il initialise le travaille à la chaine. Le fordisme se base sur une politique de prime qui encourage des employés à mieux travailler.

Cependant au coeur d’une prospérité économique, le 24 octobre 1929, à la bourse de de New York de Wall Street a eu lieu un crash boursier provoquant une crises financières et économiques qui touche le monde dans sa globalité: cette dernière se distingue par  une forte brutalité, une  ampleur mondiale, et une  durée inhabituelle.

        On peut se questionner sur de quelles manières la crise de 1929 a t’elle bouleverse les sociétés et les équilibres politiques aux Etats Unis et dans le monde?

        Nous allons tout d’abord se projeter sur la crise de 1929, une crise américaine devenue mondiale puis dans un deuxième temps puis se focaliser sur les conséquences de cette crise avec les réponses différenciés des états.

I.  La crise de 1929: d’une crise américaine à une crise mondiale

La crise de 1929 prend son origine dans un krach boursier à New York le 24 octobre à cause d’une spéculation trop forte.Elle entraîne la ruine de centaines de milliers d’actionnaires américains et des faillites de banques et d’entreprises. Les banques américaines en rapatriant leurs capitaux placés à l’étranger vont propager cette crise. Le commerce mondial se rétracte fortement.

A. Un société en déclin

La prospérité des années 20 est tragique. L’optimiste est générale dans les dernières années de décennies et pourtant des indices laissent prévoir un retournement de conjoncture.

        La société avait une croyance aveugle dans le système capitaliste. Après la première guerre mondiale, soit durant les années 20, surnommées les "années folles " aux États-Unis, la croissance de l’économie semble illimitée: On croyait avoir vaincu le cycle économique. L’économie tourne à plein régime et les entreprises augmentent leur production. Cette croissance industrielle s’est répercutée sur le marché boursier. Les occasions de faire des profits sur les placements à la bourse attirent plusieurs investisseurs. Les politiciens américains encouragent la création de bulles spéculatives en étalant des discours teintés d’un optimisme presque euphorique. Des économistes de premier plan, des hommes d’affaires et des personnalités politiques comme John J. Raskob, président du Comité national démocrate et directeur de General Motors, déclaraient que « chacun devrait être riche » et que tout le monde le serait effectivement à condition d’investir 15 dollars par semaine en actions et obligations. Le nombre de personnes qui achetaient des actions et des obligations atteignait des niveaux record. La fièvre de la spéculation toucha pratiquement toutes les couches de la société. Les femmes, selon la presse économique américaine, représentaient une part de plus en plus importante des spéculateurs, fait qui ne pouvait, selon celui-ci, que renforcer le prestige de la femme, alors que, comme le note Galbraith avec ironie, elles ne connaissaient rien à l’économie. Mais étaient-elles vraiment les seules à être dans cette situation ?

        Des pratiques financières imprudentes sont réalisées dans un système financier fragile. Aux États-Unis, la situation économique particulièrement favorable facilitait l’accès quasi illimité au crédit pour les particuliers, les investisseurs et les entreprises. Poussés par un cet élan d’optimisme, certains de ces investisseurs empruntent même sans garantie pour spéculer sur le marché boursier. Par exemple, un spéculateur n’avait besoin que de 5% en capital pour acheter des actions. Cette mise de fond lui permettait aisément d’emprunter la différence (95%) auprès du courtier ou de la banque. Ce laxisme dans le degré de couverture des emprunts et l’imprudence des banques à prêter pour de la spéculation, sont des causes importantes de la crise boursière qui a entraîné la faillite des banques.

        Selon plusieurs économistes, la surproduction à l’échelle mondiale constitue une des principales causes de la crise. Quatre facteurs peuvent mener à la surproduction :Tout d’abord, durant les années 20, les États-Unis et le Japon qui avaient augmenté leur production durant la guerre, continuent à produire pour la reconstruction de l’Europe.Dans un second temps; des pays et colonies qui fournissaient des matières premières durant la guerre se sont industrialisés, ce qui augmente la production mondiale. De plus, la reconstruction rapidement complétée en Europe permet aux puissances économiques européennes de retrouver leur capacité de production d’avant guerre, ce qui vient gonfler encore plus la production mondiale. Enfin, une révolution technologique créée par le développement de nouveaux modes de production associés au fordisme, a aussi contribué à la surproduction. Tout est alors en place pour une crise de surproduction : le manque de débouchés fait que les usines ne peuvent plus vendre leurs stocks, les prix chutent rapidement et les faillites se succèdent. Aux états unies, les fermiers connaissent déjà la mévente et la surproduction ce qui entraine une hausse de l’offre mais qui n’est pas proportionnelle a la courbe de la demande. La production automobile atteint en mars 1929, son maximum et les stocks se gonflent. On assiste a une saturation du marché de tout les cotées. Les américains ont une courbe d’offre très importante (avec des stocks pleins ils ont beaucoup a offrir-vendre) mais la demande est trop faible par rapport a celle-ci.

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