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L’imagination et la liberté : un pouvoir libérateur

Analyse sectorielle : L’imagination et la liberté : un pouvoir libérateur. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Février 2015  •  Analyse sectorielle  •  884 Mots (4 Pages)  •  1 366 Vues

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SYNTHESE DE DOCUMENT

Les quatre documents du corpus traitent du thème du rêve et plus particulièrement de l’imagination. A l’extrait du roman L’enfant de Jules Vallès s’ajoutent deux extrait d’essais : Façons d’endormi, façons d’éveillé d’Henri Michaux (1969) et Critique d’art de Charles Baudelaire publié en 1859, puis nous avons une photographie d’une sculpture nommé Le rêve du poilu réalisé durant la première guerre mondiale.

Ces documents sont de natures diverses mais soulèvent tous la même problématique : Quels sont les différents pouvoirs du rêve ?

Dans un premier nous verrons que l’imagination a un pouvoir libérateur puis dans un second temps nous verrons que celle-ci a également un pouvoir créateur.

I – L’imagination et la liberté : un pouvoir libérateur.

1.1- La rêverie est un espace où on est libre

Dans un premier temps, on peut affirmer que l’imagination a un pouvoir libérateur puisque celle-ci est un espace libre. C’est une des idées que développe Henri Michaux dans son essai en affirmant que contrairement au rêve où le subconscient dirige, la rêverie elle, est guidée par l’imagination et dispose donc de liberté.

En effet, elle ne tient pas lieu de contraintes puisque dans celle-ci personne ne porte de jugements et ne contredit. La rêverie est également un espace ouvert à tous puisque selon le poète tout le monde y a accès, aussi bien le malade que le bien portant, ainsi que l’homme pauvre ou l’homme riche.

Dans l’extrait du roman L’enfant, Jules Vallès met bien en évidence que l’imagination est un espace libre puisque malgré que Jacques Vingtras soit enfermé dans la salle d’étude où il est puni celui-ci se sent libre.

1.2- L’assouvissement de l’être

Dans un second temps, l’imagination permet la liberté par l’assouvissement de l’être.

C’est ce que démontre Henri Michaux en comparant la rêverie à un jeu qui aboutirait à l’assouvissement de l’être car elle ne répondrait non pas à un désir collectif, mais à un désir individuel propre à chacun et que seule la rêverie nous permettrait de trouver.

la dimension ludique qu’elle induit, rêver est un art explique Henri Michaux. Pour le poète, c’est un jeu à l’infini puisqu’on y trouve une infinité de possibilités. Et c’est parmi ces possibilités que l’on trouve

1.3- La rêverie comme refuge

D’autre part, la rêverie peut être un refuge et ainsi constituer un nouvel espace de liberté. C’est ce qu’explique l’extrait du roman L’enfant de Jules Vallès, où Jacques Vingtras, le héros du roman, qui se retrouve puni en salle d’étude, va échapper à l’ennui en lisant les aventures de Robinson Crusoé. Dans cet extrait, l’imagination de l’enfant se nourrit de la lecture de Robinson Crusoé et c’est grâce à ce livre que Jacques Vingtras va alors oublier ses souffrances tel que le froid, la faim ou encore la solitude.

Jules Vallés veut nous montrer à travers cet extrait comment un enfant réussit à s’identifier au personnage de son roman et ainsi à s’évader d’une réalité

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