Liberté prisonnière

L’envol, l’envergure. La liberté, l’imagination, les compassions. La prison, les prisonniers, l’automne frappant de ses feuilles leurs barrots argentés. L’amitié, Coïncidences, l’amour, imprévus, encontre du vide profond de la brume émotionnelle complétant Solitude, t’emmenant derrière ces frontières, sous ces feuillies dorées, questionnant ton esprit, l’imaginaire ! Vacants, ils réfléchissent dans l’ombre d’émotions, Sentiments libres, emprisonnés dans la lueur de Lune guettant, moindre mouvement.  

Non compris, il vole vers l’imaginaire infiniment grand, il se délaisse de la réalité, s’éloigne de toute cohésion, sans cesse entrain de voguer vers cette solitude présentement inexplicable. Aucun remord apparent de l’œil extérieur, l’inquiétude ne traversant pas les pensées. Il s’oubli, colérique, fracassant, il se réfugie dans le froid le réchauffant, qui lui devient source de créativité, son imaginaire grandit et se perd plus infiniment. Pensant tout contrôler, il ne comprend plus la non compréhension se jouant de lui. Son esprit s’égare et l’abandonne, tour à tour son moi n’est plus rattachable à sa maitrise, son intellect surestimé, inexplicable il devient. Le global l’abandonne à l’abri de toute conscience externe. L’inconscient, se mentir à lui-même se propose comme sa seule échappatoire. La liberté n’est plus de son chemin, il doute qu’elle l’ai déjà été.

Se croire être exceptionnel, intellectuel surestimé, il en devient conscient, se remettre en question en est une hypothèse. Hésitant, il se refuse à tout questionnement, digne chef de file de Vérité. Mais, fatigue arrive, le mettant à l’épreuve, chaque parole extérieure devenant un jugement. Désespoir, pleurant continuellement, ayant conscience que la compréhension dont il fait preuve est contrairement juste à la non compréhension extérieure de sa compréhension. Fatigue grandissante, tourmentant esprit sans cesse, aucune pilule ne l’arrêtant. Solution s’offrant à lui indirectement, ignorant il l’esquive, larmes dévalant la pente. Soutien extérieur enrayé par nom compréhension dont lui-même est épris. Solution s’imposant à lui, heure où profondeur de la nuit retentie. Soleil apparaissant comme tout questionnement, il diffère de l’indifférence. Barrots argentés devenant éclats de liberté, angoisse grandissante, diminue, secondes, rythme de mouvements liberté.

Rythme redevenu, le temps ne s’atténue, sable déferlant dans le sablier de liberté, vent soufflant, arbres respirant selon le rythme de toute existence, pluie remplaçant larmes, tambours battants, le rythme les suivant. Contacts redevenant, ne se cachant plus il comprend tout sens d’Existence, herbe planante, imaginaire de tout paradis, démesure s’emparant, rires dignes signes de Liberté.

La tension m’envahie, chaque moment, je ne peux l’éviter, un rien est fait de tout pour rendre ma nervosité inépuisable, incontrôlable. Personne ne l’entend, elle est mon reflet par-delà la nuit. Intellectuel sous-estimé extérieurement, moi-même le surestimant. Me disant que limite n’est pas mienne, chaque équation trouvera une solution. Nerveux je les critique tous sans bruit, dans le silence d’un fascinant regard timide reflétant un moi extérieur mirage d’un moi intérieur, jouant un rôle inconcevable, rendant aveugle l’externalité. Masque trompeur, conscient devenant inconscient. Je souris de l’incapacité intellectuelle du monde extérieur. Conscient d’être inconscient, la question ne devient que vagues. M’endormant, les idées m’envahissent, innombrables, elles font de ma raison une pluie d’incapacités. Me réveillant, je me demande si tout ceci ne reflète pas ma volonté de différer de l’externalité.

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