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Lettre à sa sœur Denise : Diderot

Commentaire de texte : Lettre à sa sœur Denise : Diderot. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Janvier 2018  •  Commentaire de texte  •  670 Mots (3 Pages)  •  413 Vues

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Français

  Nous étudions une lettre de diderot du 5 janvier 1772, Lettre à sa soeur Denise.

III.La solidité de l'argument :

1.Une prise de position catégorique

On voit tout d'abord qu'il exprime son opinion gâce aux modélisateurs : -par le temps au conditionel " souffririez-vous " (l.9);  " je serais " (l.12)                        -puis par le degrès de l'adjectif avec du superlatif  péjoratif  " moins utile pour les élèves " (l.3), mais aussi "plus superflu"; "plus pénible", "plus incompatible" (l.26-27-28).                                                                                             - et par des verbes de jujement comme " je n'approuve point " (l.2), et biensûr des pronom personnel "je" "je vais tâcher" "je vous dirais" (l.1)

Nous pouvons voir dans cette lettre que diderot exprime une opposition à l'instruction de la représentation théâtrale pour les jeunes filles au couvent :

" je n'approuve point les représentations théâtrales dans les maisons religieuses (couvent) " (l.2-3); " rien n'est moins utile pour les élèves " (l.3); il dit même "  ces sortes d'exercices entraînent toujours la négligence d'occupation tout autrement essentielles " (l.4); et dit que l'on " en retient qu'un esprit de vanité et de dissipation " (l.5) et vas même jusqu'à dire que " C'est un prétexte continuel pour manquer à ses devoirs." (l.6); " Les pièces de théâtre ont leur utilité sans doute : mais ce n'est point pour de jeunes personnes."

Il s'interroge aussi sur l'avenir de ses jeunes : " Et la décence, que devient-elle sur un théâtre ?" et se donne les réponse de façon kazi ironique : " Si vous aviez une fille [...], souffririez-vous qu'on lui remplît la mémoire de vers qui respireraient la tendresse: qu'on lui mît sur les lèvres un language qu'elle ne doit pas avoir ".

Il que le théâtre ne sert qu'à mal éduquer les jeunes gens et à les tenter à des passions "est employé à rendre les passions dans tout leur charme et avec toute leur séduction ".

2.La stratégie argumentative deployée :

Nous voyons tout d'abord une argumentation direct car c'est ici l'auteur qui s'adresse directement à sa soeur dans une forme épistolaire, et persuasive car il utilise tout d'abord un registre polémique et utilise aussi les sentiment en posant ses question et en y répodant " Et la décence, que devient-elle sur un théâtre ? Si vous aviez une fille [...] souffririez-vous qu'on lui remplît la mémoire de vers qii respiraient la tendresse; qu'on lui mît sur les lèvres un language qu'elle ne doit pas avoir..." (l.7-8-9-10) "Cela leur apprend a parler ? on peut apprendre à parler sans ce ridicule appareil" (l.22-23). Cette ponctuation et ces questions rhétoriques montrent tout aussi bien la persuasion que Diderot essaye de mettre en place. Nous pouvons aussi observer les différentes métaphore utilisée "remplît la mémoire" (l.9), " vers qui respiraient la tendresse " (l.9-10) "mît sur les lèvres" (l.10). Nous pouvons aussi relevé le lexique des sentiments "tendresse" (l.10) , "fâché" (l.12). Mais aussi les hyperboles "ridicule", "à mourrir de rire" "à périr d'ennuis" (l.19) et les formes superlatives " moins utile" (l.3), "plus superflus",  "plus pénible", plus incompatible" (l.26-27-28). mais cette argumentation est également convaincante au dû de l'énnumération des superlatifs (l.3-26-27-28) mais aussi dû à l'antithèse (l.18_19) " avec peines que les élèves ont prise à étudier " et " ce spectacle ridicule, impertinent, à faire mourrir de rirer, ou périr d'ennuis.".

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