Lettre ouverte à destination d'Anne-Catherine Lyon

Français: Lettre Ouverte

Chère Anne-Catherine Lyon, cheffe du département de l’éducation dans le canton de Vaud, je vous écris, moi, simple étudiant de deuxième année de maturité, pour vous faire part de mes quelques réticences sur plusieurs points concernant votre système d’apprentissage.

Premièrement, durant la transition de la première à la deuxième année, nous avons pu constater avec tristesse que plus d’un tiers de nos camarades avaient disparu pour cause de redoublement. Ne comprenant le pourquoi, j’en avais déduit qu’un manque d’envie ce faisait ressentir dans l’établissement. Pour quelles raisons me diriez-vous, et bien cela doit être dû à l’affiliation obligatoire de matières dans lesquelles il peut y avoir un désintéressement puisque considérées comme futiles à notre but professionnel fixé. Une solution serait de revoir le système éducatif en supprimant certaines branches négligeables susceptibles de créer un surplus et ainsi se focaliser sur les matières dites : « principales » ou bien d’instaurer plus de conseillers d’orientation pouvant être mis aisément à notre disposition afin de ne pas retrouver certaines personnes ayant pris le gymnase sans réel but précis sur leur avenir.

Deuxièmement, le gymnase est un fardeau, un passage obligé de passer sans réel but de faire avancer l’intellect d’une façon constructive sur le long terme. L’école de maturité devrait avoir un sens, des matières qui auraient un lien entre elles. Une personne voulant être architecte ne s’intéressera guère à la chimie ou bien à la biologie mais se focalisera plus dans le domaine mathématique, c’est pourquoi il faut un système où les gymnasiens ne perdraient pas trois ou voir plusieurs années de leur vie en exécutant diverses matières alors que dès celles-ci sont vouées à être totalement oubliées. Pourquoi ne pas s’inspirer de ce que fait déjà l’université en nous donnant certains points, certaines branches spécifiques tout en gardant quelques branches fondamentales telles que le français ou l’anglais.

Pour conclure, j’aimerais ajouter que les études devraient être quelque chose dont à envie et que cela ne doit être à aucun instant une obligation indésirée

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