Les moralités des fables

« Le chêne un jour dit au roseau:/ « N’êtes-vous pas lassé d’écouter cette fable ?/La morale en est détestable ; / Les Hommes bien légers de l’apprendre aux marmots ». C’est ainsi qu’Anouilh parle des Fables de La Fontaine en 1962, tout comme Rousseau qui affirme que les fables sont pour les enfants des « leçon[s] de basse flatterie ». Donc nous pouvons constater que tout le monde n’est pas en accord avec l’utilité de ces fables. Pourtant La Fontaine connait un succès prodigieux grâce à ces fables lors de leur parution et sont toujours aussi célèbres pour leurs morale, leur façon habile de captiver un enfant qui en entend les histoires dès son plus jeune âge et même en enseignement secondaire. Donc est-ce-que les fables sont « immorales », et est-ce qu’elles conduisent à faire le bien ? nous allons tout d’abord adopter le point de vue de La Fontaine et dire que les fables sont morales, et dans un second temps exploiter le point de vu de Rousseau et dire que les fables sont immorales.

La Fontaine affirme que son œuvre, les fables ont une moralité et qu’elles permettent aux gens d’en tirer des leçons

-Tout d’abord les fables permettent de dénoncer des faits que ce soit politique, religieux ou social comme dans « Le Chat, la Belette et le petit Lapin » où l’on remarque bien que chaque personnage désigne une personne de la vie, dans ce cas précis la cous et ses habitants. Cette fable pourtant courte réussit à tout dire et critique chacun des personnages : elle critique la Belette pour avoir volé le terrier du petit lapin et grâce à la périphrase « le dame au nez pointu » qui fait référence au renard qui a un nez pointu, signe de ruse, et par la même occasion dénonce l’esprit de conquête. Elle va aussi critiquer le petit Lapin ne serait-ce qu’en utilisant à chaque fois l’adjectif petit qui signifie que le lapin est vulnérable. Puis elle va surtout faire allusion au courtisan qui ne fait rien de se journées et ne pense qu’à une seule chose, plaire au roi à tout prix, et cette fable démontre bien cette attitude lorsqu’il est dit que le lapin « eut brouté, trotté fait tous ses tours ». et enfin la fable dénonce le Chat qui mange le lapin ainsi que la belette alors qu’il était venu pour régler un problème, donc ce chat dénonce l’hypocrisie lorsqu’il dit « mes enfants » et la loi du plus fort grâce à sa taille imposante

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