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Les la quête d’identité de la narratrice-personnage

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Par   •  21 Mai 2015  •  4 661 Mots (19 Pages)  •  1 560 Vues

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Exercice 4.5 Les personnages

Thème : la quête d’identité de la narratrice-personnage

1. a) – (p. 16) « je ne servais toujours à rien. […] Assise à mon bureau, je lisais et relisais

les documents que Fubuki avait mis à ma disposition. Ils étaient prodigieusement

inintéressants ».

– (p. 24) « Je savais moins que jamais quelle était et quelle serait ma place dans la

compagnie Yumimoto. »

– (p. 48) « La tâche me parut de plus en plus facile. Elle était d’un ennui absolu ».

– (p. 87) « s’ils tenaient ces propos en ma présence, c’était simplement parce que je

ne comptais pas ».

b) – (p. 12) Alors qu’elle doit réécrire sans arrêt une lettre sans intérêt, elle s’amuse avec

la syntaxe de la phrase : « J’explorais des catégories grammaticales en mutation ».

– (p. 25) Comme elle n’a aucun travail précis, elle apprend par coeur la liste des

employés, et cela lui permet de pratiquer la langue japonaise : « il [ce travail]

utilisait ma compétence linguistique ».

– (p. 63) Étant donné qu’elle est incapable d’effectuer des calculs, elle transforme

cette incapacité en créativité : « j’obtins, pour chaque calcul, mille résultats

différents. J’avais du génie. »

– (p. 104) Condamnée aux « chiottes », elle recourt à la dérision : « je devais changer

de références, je devais inverser ce qui jusque-là m’avait tenu lieu de repères ».

2. a) Se jeter dans le vide est pour elle fuir l’entreprise dans laquelle elle est enfermée et

humiliée. Elle appelle cette activité « se jeter dans la vue », donc voir au-delà de

l’entreprise qui nie ses capacités. Au paroxysme de l’humiliation que lui fait subir

Fubuki, alors qu’elle se montre incompétente dans les calculs comptables, se

défenestrer la fait planer au-dessus du monde ; elle se sent donc supérieure. Dans

l’entreprise, Amélie vacille au bord du gouffre, car le Japon qu’elle a toujours idéalisé

la rejette. De plus, elle en découvre des aspects qui la choquent profondément, mais

elle continue d’aimer ce pays de son enfance. C’est pourquoi la baie vitrée du

quarante-quatrième étage est la « frontière » entre sa désillusion et son idéal (le

Japon) qu’elle regarde de cette hauteur. Elle peut donc encore rêver le Japon. Se jeter

dans la vue fait également partie du rêve dans lequel se réfugie Amélie-san : « Aussi

longtemps qu’il existerait des fenêtres, le moindre humain de la terre aurait sa part de

liberté. » (p. 141) Se jeter dans la vue, c’est voir au-delà de la prison dans laquelle elle

se sent enfermée, comme tout écolier regarde par la fenêtre quand il suit un cours qui

l’ennuie particulièrement.

b) « Je défenestrai mon corps pour en être quitte. … J’étais si légère que les vêtements

m’accablaient. Je les enlevai un à un et les dispersai autour de moi » (p. 65), « ce qui

m’a sauvé la vie, c’est la défenestration. Encore aujourd’hui, il doit y avoir des

lambeaux de mon corps dans la ville entière » (p. 123).

Corrigé des exercices du module 4 7

Littérature et imaginaire 601-102-MQ (60.1)

3. a) Les personnes qui humilient Amélie sont, par ordre chronologique, M. Saito,

M. Omochi et Mlle Mori. Mais c’est le vice-président, M. Omochi, qui détient la clé du

processus d’humiliation, parce qu’il est haut placé dans la hiérarchie.

b) M. Tenshi refuse d’humilier Amélie en lui proposant un contrat qui correspond à ses

aptitudes, puisqu’elle devra servir d’intermédiaire dans un dossier sur les produits

laitiers. C’est aussi lui qui organise un « boycott » quand Amélie est mutée au poste

d’entretien des toilettes. M. Haneda, en théorie, résiste à humilier Amélie, mais il ne

veut pas contredire les ordres de Fubuki, respectant trop la hiérarchie de l’entreprise.

c) La relation bourreau-victime est ambigüe entre Mlle Mori et Amélie, car elles sont

femmes toutes les deux. Pour cette raison, elles devraient être solidaires, sachant que

les femmes ne sont pas traitées comme des égales par les hommes dans l’entreprise,

mais Mlle Mori est envieuse d’Amélie et de ses chances d’avancement. De plus, ce

sont deux femmes d’égale intelligence qui s’affrontent. Bien qu’Amélie soit en

position d’infériorité, elle renverse souvent la situation et se moque de sa supérieure,

qui se venge en l’humiliant. Il faut ajouter le fait qu’Amélie est fascinée par la beauté

de Fubuki et donc prête à lui pardonner beaucoup de choses, d’autant plus qu’elle

éprouve une certaine pitié pour elle quand elle constate à quel point elle est

maltraitée par M. Omochi.

4. a) Étape 1 (p. 11-12) : Pour lui apprendre le pouvoir du supérieur hiérarchique, M. Saito

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