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Les enfants malades du divorce.

Étude de cas : Les enfants malades du divorce.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Novembre 2017  •  Étude de cas  •  2 453 Mots (10 Pages)  •  543 Vues

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Article scientifique Numéro 1 : Les enfants malades du divorce.

Observation scientifique menée à Grenoble en 1988 sur les effets du divorce chez les enfants :

Selon le docteur Martin Lebrun l’indicateur le plus fiable du mal être des enfants qui subissent le divorce serait leur estime de soi selon une étude menée en 1993.

Partant de la base de se principe, il fut décidé en 1996 de faire des études sur des populations bien déterminées soit 3098 enfants de 6ème année dans 22 collèges de L’Isère.

Les études précédentes sur le même sujet étaient menées par des anglo-saxonnes d’ailleurs les sociologues Amato et Keith avaient fait des études au précédent en 1991 sur le même sujet, en outre ils avaient réalisé 12 études en mettant en contradiction les conclusions de certaines études qui stipulaient que les enfants se remettaient vite du divorce de leurs parents et n’en conservaient que d’insignifiantes séquelles.

D’autre sociologues considéraient plus tôt le divorce comme étant un danger car cela perturberait le développement psycho social des enfants.

Finalement tous ses auteurs avaient pour but de faire ressortir les effets du divorce sur le bienêtre des enfants.

La littérature scientifique anglo-saxonne eu des résultats semblables aux études d’Amato et Keith sur le sujet de l’estime de soi des enfants souffrants de divorce parental :

  1. Les enfants de parents divorcés avaient de moins bons scores que ceux qui avaient leurs deux parents unis.

Cette différence était plus remarquable chez les filles que chez les garçons.

On constata de même un moins bon score que chez les enfants orphelins.

Cette différence était plus visible chez les garçons que chez les filles.

A cela, on constata que les enfants qui vivaient en résidence alternée en cas de divorce avaient de meilleurs scores que les enfants qui vivaient en résidence principale avec l’un des parents.

On constata de même que les effets du divorce des parents ne pouvaient se compenser auprès de l’enfant par des visites occasionnelles.

Les études anglo-saxonnes avaient dénombré 3 principaux effets du divorce :

  • La perte de contact avec l’un des parents,
  • Les effets économiques du divorce (réduction du pouvoir d’achat),
  • Des conflits parentaux qui persistent même après le divorce.

Amato et Keith étaient d’accords avec le premier point des études anglo-saxonnes

Concernant le second point, ils n’arrivaient pas vraiment à établir de causalités entre la baisse du pouvoir économique des parents et le divorce

Concernant le troisième point les auteurs n’ont pas fait de vérifications

  1. La seconde étude porta sur 2017 enfants et on constata une grande différence entre les enfants de parents divorcés et ceux qui ont les 2 parents unis.

On représenta ses 2 catégories d’enfants par 2 courbes et on remarqua que l’on attribuait de mauvaises notes plus aux enfants de parents divorcés qu’aux enfants qui avaient les parents mariés.

A noter que la proportion de parents divorcés était passée de 15 à 25% en 12 ans.

Amato et Keith ont remarques que la perte de liens d’un enfant avec le père n’aurait pas forcement d’influence sur le résultat de leur test.

Cependant lorsqu’il s’agissait de la résidence alternée cette différence n’était plus significative que pour les garçons (on passa de 4% d’enfants en résidence alternée à 20%).

Avant la loi de 2002, les parents devaient faire un consensus quant à l’alternance de résidence de leur enfant.

Mais depuis la loi en question, seul le juge peut décider de cela même si un parent n’u était pas favorable.

Les enfants dont les parents se disputaient devant eux avaient tendance à avoir une moindre estime de soi que les autres enfants, idem pour ceux ayant les parents divorcés.

En prenant compte du conflit parental, la différence entre les enfants de parents séparés et les enfants de parents unis devrait être abolie.

Les enfants témoins de dispute parentale se sentent souvent impliqués dans ces disputes et cela peut impacter parfois leur estime de soi qui se retrouve lésée.

Souvent lors de disputes parentales, on voit des cas ou l’enfant s’aligne plutôt du coter d’un parent (souvent celui qu’il trouve lésé) au détriment de l’autre parent.

On constata que les enfants qui habitent en résidence principal chez leur mère s’alignaient plus du coter de ses dernières que les enfants en résidence alternée.

Néanmoins, du fait qu’ils ont tous les deux des parents divorcés, ils possèdent tous les deux une basse estime de soi.

(Page 964, 965),

G.Poussin ; T Barrumandzordeh ; R Barrumanzorder ; E. Martin – LeBrun.  

Article scientifique N°2 :

Divorce : Résidence alternée de l’enfant.

  1. Le divorce et la résidence alternée :

La résidence alternée a été mise de l’avant par la loi de 2002 car auparavant on parlait seulement du droit de garde de l’enfant.

En ce sens ou on ne désignait qu’un seul parent pour avoir la garde pleine de l’enfant.

Aujourd’hui la garde alternée vient faire en sorte que l’enfant puisse passer un temps égal chez chacun de ses parents.

  1. La procédure :

Que ce soit en cas de divorce ou de séparation de fait tant que l’on possède l’autorité parentale conjointe on peut demander une garde alternée de l’enfant.

Dans un cas de divorce les parents peuvent déposer par consensus une demande de garde alternée auprès d’un juge pour le faire homologuer.

Très généralement on a besoin a la décision du juge quand les anciens concubins ou époux n’arrivent pas à se mettre d’accord sur la garde d’un enfant.

  1. Les modalité pratiques de la résidence alternée :

C’est peut-être une semaine chez un parent et une semaine chez l’autre ou encore une année scolaire chez l’un et une année scolaire chez l’autre.

Le partage de temps ne peut être inégal que lorsque les deux parents sont d’accord, cela est souvent possible que dans le cas ou les parents vivent proche.

Cela permet souvent à l’enfant de mieux se concentrer sur ses études.

Le parent qui ne possède pas une résidence conforme doit être reloger adéquatement pour pouvoir recevoir son enfant en résidence alternée.

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