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Les animaux malades de la peste cas

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Par   •  7 Mai 2016  •  Analyse sectorielle  •  632 Mots (3 Pages)  •  835 Vues

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Les animaux malades de la peste

Introduction :

La Fontaine, moraliste du classicisme s'inspire des anciens (Ésope/Phèdre) pour redonner de la noblesse au genre de la fable qui doit « instruire et plaire ». L'auteur se fait l'observateur du monde qui l'entoure en se livrant à une satire plaisante de la cours de Louis XIV. La transposition dans le monde animal des qualités et des défauts humains est une manière efficace de constater les injustices de son temps. « Les animaux malades de la peste » se situe au livre 7 des Fables.

Plan :

I-Dramatisation du récit

1)Personnification de la peste

Anaphore en mal + vers 5-6. Réf mythologiques, champ lexical du mal « terreur,... » victime expiatoire. La peste dénature les animaux

2)Vivacité du récit

Alternance récit/discours (3 discours)==>effet de polyphonie

hétérométrie=vers de différents longueurs (v.15 alexandrin / v.29 de 3 syllabes)

3)Mise en scène

Personnification : prise de parole du Lion==>solennelle et amicale + le Renard qui surenchérit + l’âne poussé à parler.

II-Portée satirique de la fable

1)représentation du Roi et des courtisans

discours du Lion : se met au même niveau que la cour (apostrophe « mes chers amis » ; modalisateurs « je crois que ; peut-être ; l'histoire nous apprend que » ; registre tragique : « ciel ; pêchés ; coupable ; se sacrifie ; courroux »

Il donne l'exemple en avouant sa faute et en se dévouant si il le faut. Connecteur « Mais » qui implique qu'il y a des animaux plus impliqués que lui. Justice inique, puisque la loi n'est pas clairement définie. Art rhétorique : figures de styles ; discours structuré (exposé des faits/ « donc » conclusion/ « mais » nuance/ « car » argument supplémentaire)

Discours du Renard : plaidoyer en faveur du roi, il le flatte : « trop bon ; vos scrupules ; trop de délicatesse ; beaucoup trop d'honneur ». Arguments disculpants :être mangé par le roi est un honneur que les victimes ne méritent pas / avoir mangé le berger est bénéfique pour les animaux. Art rhétorique également maîtrisé : apostrophes « Sire;Seigneur » + variations de phrases (?!;.) + phrases rythmées (alexandrins a la suite) + figures d'insistances (« trop...trop ; non,non. ») + énumération (mouton, canaille, sotte espèce) + hyperbole (« trop bon ; digne de tous les maux »).

Ellipse « on n'osa trop approfondir »==> on passe sous silence les fautes des animaux puissants (ours/tigre)

2)L'image du bouc émissaire

Discours honnête de l’Âne qui suit le même plan que le roi : la faute : « je tondis de ce pré la largeur de ma langue », la raison : « la faim », les circonstances aggravantes : « je n'en avait nul droit ». L'Âne est confiant car sa faute n'est rien comparé a celle d'autres animaux. Réaction du conseil : « à ces mots ». « on » est trop content d'avoir trouvé un bouc émissaire.

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