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Les actions de la littérature sur l'Homme et la société

Dissertation : Les actions de la littérature sur l'Homme et la société. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Avril 2016  •  Dissertation  •  1 228 Mots (5 Pages)  •  1 640 Vues

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  La littérature a souvent été sous-estimé. Avant le XXème siècle, la plupart des personnes étaient analphabètes, ainsi les textes ne pouvaient être compris que par une certaine catégorie de la société. Mais même dans celle-ci, peu s'y intéressait. Cela était en majeure partie à cause de la censure mise en place durant la monarchie. De nos jours, même si la littérature est plus présente, elle n'est pas toujours bien interprétée, et des fois, son message est ignoré. C'est plus ou moins normal, nous sommes dans un siècle où l'on critique beaucoup les avis qui diffèrent des normes établies et où l'on commence à avoir peur de s'exprimer librement. Par exemple Victor Hugo a écrit « Le dernier jour d'un condamné » critiquant la peine de mort, mais ce n'est qu'un siècle plus tard qu'elle sera abolie. Les écrivains ont de plus en plus de mal à avoir impact sur les gens qui restent indifférents et inactifs.

La littérature a pourtant servi à améliorer la société, et, plus encore, l'Homme. Certains s'en servent comme d'une véritable arme, on trouve nombre de poèmes, textes théatraux, ou encore de simples romans, mettant en valeur cette idée.

Dans certains cas, les buts de l'écriture sont beaucoup moins vertueux, on peut notamment parler de la propagande, mais il y a bien d'autres manières.

Nous verrons donc dans un premier temps, comment la littérature peut améliorer la société et l'Homme. Puis dans un second temps, comment elle peut tout aussi bien, servir à son contraire.

  Les écrivains ont permi à la société d'avoir accès au savoir. Les Lumières sont les principaux acteurs de la propagation de ce savoir. On peut par exemple citer l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert. Dès lors de sa publication la haute société n'était plus la seule à pouvoir s'instruire. Même si beaucoup de ses participants ont été puni car ils ne respectaient pas les règles soumises par la censure, ils ne se sont pas découragés. C'est donc principalement grâce à ces hommes que nous en sommes là aujourd'hui. Ils ont transmi tout leur savoir. Certains ouvrages, comme L'art de la guerre de Sun Tzu écrit au quatrième siècle avant JC sont considérés comme des références dans les sujets qu'ils traitent. Nombreux sont les souverains ou simples hommes qui l'ont lu par soif de connaissances. On peut également évoquer Le prince de Nicolas Machiavel, un traité politique qui explique comment devenir prince et le rester. Beaucoup de penseurs l'ont étudié, bien qu'il soit jugé immoral et qu'il ait donné naissance à l'adjectif machiavélique.

  Un des autres buts de ces écrivains est celui de dépeindre la société afin de lui faire prendre conscience de certains de ses problèmes. La Fontaine est passé maître dans cet art à travers ses fables. Il se servait d'animaux qu'il associait à des personnes ou des statuts sociaux afin d'esquiver la censure. Dans Le chien et le loup, il démontre l'asservissement du peuple à travers le chien, qui en premier lieu, peut sembler profitable, mais qui montre dans un deuxième temps, qu'ils en deviennent dépendants. Voltaire décrit aussi la société qui l'entoure avec Candide ou l'Optimiste qui est un récit philosophique incontournable. Il critique plusieurs de ses facettes en usant souvent d'ironie, telles que l'esclavagisme, la guerre, les nobles ou encore du fanatisme. Mais il fait aussi des propositions afin d'améliorer l'Homme et la société.

  Enfin, la littérature permet de dénoncer des injustices ou des inégalités. Nous allons étudier celle de l'absolutisme. Diderot a écrit le Discours sur la servitude volontaire où il la dénonce et explique comment en sortir. L'absolutisme a été et est très critiqué. Diderot cherche à faire prendre conscience au peuple de sa condition et l'appelle presque à la revolte. Les textes peuvent aussi retracer l'expérience de son auteur afin que le lecteur en tire les bonnes conclusions. On le constate dans Si c'est un homme de Primo Levi, il fait ressortir toute l'horreur du génocide des juifs, lui même étant un rescapé. Ce roman nous rappelle que ce drame dans l'histoire doit être le dernier.

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