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Les Douze Travaux D'hercule

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Par   •  20 Décembre 2012  •  10 399 Mots (42 Pages)  •  1 160 Vues

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Le Lion de Némée.

Ce premier travail consistait à rapporter à Eurysthée la peau du lion de Némée. Némée, nom d'une ville d'Argolide située à 20 km au nord-est de Tirynthe, subissait les sévices du terrible et gigantesque fauve ; la bête terrorisait la région en dévorant les habitants à des dizaines de kilomètres à la ronde et il incombait à Héraclès d'en terminer avec ces massacres.

Héraclès parcourt les quelques kilomètres qui séparent Mycènes de Némée interrompant son chemin seulement pour trouver hospitalité chez un ouvrier agricole du nom de Molorchos dans la petite localité de Cléones ; il explique au brave homme qu'il est à la recherche du fameux lion et que, par conséquent, tout renseignement lui serait utile. Stupéfait par cette folie et certain de ne plus jamais revoir le héros vivant, le paysan promet seulement de sacrifier une bête de son troupeau à la gloire de sa mort. Après ce court aparté, il découvre une région désertée par le reste de la population, effrayée par les rugissements glaçants du monstre, mais ne trouve personne pour lui indiquer où se terre le félin ; en grand chasseur il se lance à la recherche d'empreintes mais il peine à en trouver ; la colère commence à L'envahir quand, après plusieurs jours de traque, il aperçoit enfin L'énorme monstre derrière un buisson, la gueule barbouillée du sang de son dernier carnage ; Héraclès bande son arc et tire une volée de flèches : les projectiles touchent leur cible avec précision mais rebondissent sur sa peau épaisse ! Molorchos aurait-il raison ? L'animal serait- il invulnérable ? Le combat fait rage : d'un geste il saisit son épée et lui assène un terrible coup : la lame se plie comme du fer blanc ! Dans un grand cri il décide alors d'écraser sa massue sur le crâne du fauve mais le coup titanesque du héros ne fait que l'étourdir très légèrement ; groggy et effrayé, le lion se réfugie dans son antre. Héraclès finit par comprendre que ses armes ne lui serviront à rien et décide d'utiliser la ruse. Il traque l'invincible lion jusque dans sa tanière dont il obstrue l'une des deux entrées avec une ingéniosité qui ne lui est pas coutumière. Commence alors un duel acharné : Héraclès s'élance à mains nues vers le fauve qui bondit à son tour et lui arrache un doigt, le héros le prend alors à la gorge, il serre et serre de plus en fort... et finalement étouffe la bête.

Après ce combat, il dépeça la dépouille avec les propres griffes du lion, tranchantes comme du verre, et revêtit la peau telle une armure invulnérable. Au retour, il se pressa d'annoncer à Molorchos de ne pas honorer sa disparition mais plutôt de sacrifier sa bête à Zeus car le jour de sa propre mort n'était pas encore venu.

L’Hydre de Lerne.

Lerne se trouve près d'Argos, contrée non seulement fertile mais aussi sacrée car c'est ici que Dionysos descendit au Tartare. C'est donc dans cette région, célèbre pour ses rites nocturnes, que doit se rendre Héraclès pour sa seconde épreuve ; cette dernière consiste à débarrasser la population d'une bête terrifiante qui répand un venin si toxique que son haleine ou son odeur seuls suffisent à empoisonner les mortels : l'hydre de Lerne, monstre au corps de crustacé (de dragon ou de chien selon les sources) à qui l'on attribue de 5 à 100 têtes dont l'une est immortelle. Son repaire se trouve dans le marais de Lerne, tourbière sans fond dans laquelle disparaissent de nombreux téméraires...

Guidé par son neveu Iolas, Héraclès arrive dans la région désolée de Lerne. Ne voyant ni âme qui vive, il contraint le monstre à sortir de son antre en décochant des flèches enflammées sur les roseaux avoisinants ; effrayée par les flammes, la bête surgit sous un platane. Héraclès se lance vers l'hydre, sa massue en main, et retenant son souffle. Mais tandis que s'enroule la queue de la bête le long de sa jambe, le héros s'aperçoit avec horreur que pour chaque tête qu'il écrasait, deux ou trois repoussaient. Enragé par ce phénomène et pincé au pied par un énorme crabe venu porter secours à l'hydre, Héraclès demande le renfort d’Iolas ; ce dernier trouve rapidement une solution : pour empêcher que les têtes ne repoussent, il suffit de brûler les blessures au fur et à mesure qu'on les coupe. Il embrase alors la forêt avoisinante afin d'y recueillir des brandons ardents. à partir de ce moment les deux hommes joignent leurs forces : Héraclès s'arme d'une serpe d'or et tranche de sa force légendaire les innombrables têtes tandis que son neveu cautérise de ses tisons les chairs ensanglantées évitant ainsi qu'elles se régénèrent... Il reste alors à se débarrasser de l'ultime et immortelle tête de l'hydre que le héros frappe avec la même rage qu'antérieurement et qu'il enterre au plus vite, encore vibrante de sifflements perçants, sous un gros rocher. On raconte que, de nos jours, on peut encore entendre les terribles grondements de l'impérissable crâne envahir la contrée de Lerne.

Quand le calme revient enfin envahir le marais, Héraclès se penche sur le corps inerte et mutilé du monstre, l'ouvre de haut en bas et trempe chaque pointe de ses flèches dans le venin de ses entrailles : dès ce moment, la moindre blessure causée par l'une de ces flèches empoisonnées entraînerait une mort certaine chez les mortels et des blessures incurables chez les immortels. Mais Héraclès ignorait que le poison qu'il venait de prélever de l'hydre serait la cause indirecte de sa mort (voir l'épisode de Déjanire et Nessus)

Quand notre héros informa la Cour de sa difficile victoire, le roi de Mycènes et de Tirynthe contesta son succès : en effet, l'ingénieux Iolas avait permis à Héraclès de mener à bien son épreuve et, selon Eurysthée, ceci était une violation des règles qu'il avait établies.

La Biche de Cérynie.

Après les deux premiers succès éclatants d’Héraclès, Eurysthée lui ordonne de capturer un animal certainement moins effrayant que le lion ou l’hydre mais tout aussi extraordinaire : une biche tachetée étrangement dotée de cornes d’or et de sabots d’airain. Rapide comme l’éclair elle appartenait à l’attelage de la déesse chasseresse Artémis, autant dire que l’animal sacré ne devait pas être blessé et encore moins tuée par le héros. Elle avait été récemment aperçue en train de gambader en Argolide.

Il n’en faut pas moins au héros pour se lancer à la poursuite du cervidé divin

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