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Les Diaboliques

Commentaire d'oeuvre : Les Diaboliques. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Janvier 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  617 Mots (3 Pages)  •  1 372 Vues

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Les Diaboliques est le titre d'un recueil de six nouvelles de Jules Barbey d'Aurevilly, qui est un écrivain de la même époque que Maupassant , publié en 1874. Par ce titre, l'auteur veut souligner l'origine diabolique des méchancetés morales qu'incarnent les différentes héroïnes. Le bonheur dans le crime est l'une des nouvelles de ce recueil, dans lequel sont dépeints les faibles et plus monstrueux à travers l'évocation de quelques destins individuels et extraordinaires. Dans le début de la nouvelle, le narrateur entreprend d'évoquer à la première personne une scène dont il a été témoin au zoo. Alors qu'il se promenait avec son ami, le docteur Torty: une femme et une panthère se font face et, contrairement à toute attente, c'est la femme qui a le dessus sur la panthère. Nous allons voir comment ce récit installe un parallèle entre la femme et la panthère et nous examineront la portée symbolique et fantastique de cette victoire étrange.

La situation et l'espace installe un parallélisme entre la femme et la panthère. Toutes deux se font face sans parler, presque sans bouger, seulement séparées par « les barreaux de la cage », frontière réversible, et elles s'affrontent du regard, tout en étant exposées au regard des autres. Dans ce zoo, la femme comme la panthère ne peuvent échapper à leurs spectateurs. On a plutôt l'impression qu'elles sont toutes deux en cage, comme le dompteur et son animal, et qu'elles sont isolées du reste du public.

La panthère est dotée d'une grande animalité et d'une féminité certaine. Il faut remarquer d'abord que le nom de cet animal, quel que soit son sexe, est féminin, ce qui les rend d'emblée semblables, notamment dans les pronoms qui leur correspondent. Réputation de beauté et d'élégance renvoi l'image d'une femme. On parle même de velours qui est un tissu féminin, de fourrure, de robe. Dans le deuxième paragraphe, c'est à travers les sentiments qu'il prête à la femme que l'auteur humanise la panthère. Mais le narrateur compare aussi la panthère a une femme (l.27) se qui renforce l'humanisation de la panthère.

Mais le but de cette comparaisons est avant tout de faire de la femme une vraie panthère, de la recouvrir des spécificités propres à ce type de fauve.

-> Elle a le même regard.

-> Un des spectateurs la traite de panthère (termes de comparaisons et vocabulaire réservé à la description de ce type d'animal)

-> Geste final digne d'un félin

On peut remarquer que la panthère et la femme sont mis au même niveau, mais nous allons aussi voir que la femme a quand même quelque moments de supériorité qui semble relever un episode fantastique.

La femme a une sorte de double victoire :

-> La femme l'obtient sans bouger et par le regard. Elle oblige le félin à fermer les yeux.

-> Le geste final de la femme que l'animal ne parvient pas réellement à punir résultat méprisant.

Cette dernière victoire est étrange et favorise l'interprétation fantastique. Cette scène aurait

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