Les Chaussures Italiennes

A travers la lecture de « Les chaussures italiennes » écrit par Henning Mankell, parce qu’il nous accompagne, nous questionne et nous offre une vision plus large de l’Homme , j’ai analysé trois aspects différents de l’homme qui nous interroge sur des questions existentielles. Dans une démarche analytique profonde et concise, je les vais détailler et je terminerai avec une conclusion.

Pour commencer, penchons-nous sur l’homme. L’homme a, depuis toujours, cherché à vivre en groupe. L’esprit de groupe, le fait de sentir plus fort à plusieurs, date depuis la préhistoire. Et il en est de même chez certains animaux. Mais lorsque l’Homme décide de se reclure dans un environnement qui lui convient, il va à l’encontre de la nature. Mais qu’advient-il de lui ? Alors on peut constater que dans le roman « Les chaussures italiennes », le personnage principal, Fredrik Welin s’isole par sa propre volonté. Après avoir fait une erreur médicale incommensurable, il décide fuir les hommes. Il n’a que pour seule compagnie un chien, un chat et un facteur assez passif. La relation qu’il entretient avec le celui-ci et très brève. On sent que, par la suite, le personnage est marqué par cette solitude et que ses rapports avec les « autres » sont dépourvus de sentiments sociaux. Il ne ressent aucun, voire très peu, de sentiments profonds à l’égard des Hommes. De plus, Fredrik a un rapport avec la mort différent des autres personnages et des hommes en générales.

En effet, la mort est un sujet qui touche tout le monde. Tôt au tard, nous serons confrontés à la faucheuse. Mais on ne réagit pas tous de la manière face à cette destination finale. Dans « Les chaussures italiennes », le personnage qui est le plus lié de la mort est l’épouse de Fredrik, Harriet. Victime d’un cancer, elle désire vivre pleinement les derniers instants de sa vie. Peut-être par peur d’avoir des regrets sur son vécu. Elle souhaite renouer des liens avec Fredrik et qu’il réalise une vieille promesse. Par contre, le solitaire voit la mort comme une délivrance. Il attend patiemment que la faucheuse lui tendra la main. Sans doute car il n’y a plus rien qui rattache à la vie. Une proche très différente lorsque l’Homme sent son dernier souffle s’envoler. Certains vivent les derniers moments à cent à l’heure, d’autre se contentent d’attendre impassiblement.

Ensuite, il est temps de traiter une thématique assez récurrente dans pas mal de livre, la maladie sous toute cette forme. Qu’elle soit une métaphore d’un évènement tragique comme la Seconde Guerre Mondiale, ou d’un malaise qui dévore le cœur et ronge les os de l’homme. Certains prendront ces maux comme un obstacle à franchir, une épreuve à surmonter. D’autres voient ces mêmes maux comme une fin en soi et se laisse dévorer de l’intérieur par cette tumeur. Dans ce roman, malgré son cancer, Harriet vit ses derniers moments près de ses proches et proche de la mort. Elle porte un regard assez optimiste sur la vie car elle ne prend cette maladie en phase terminale comme un renouveau dans son existence.

Pour conclure, en effet, la lecture des romans nous offre une vision du monde et de l’homme plus large et plus profonde. Elle nous accompagne et nous aide à acquérir une certaine maturité dans notre réflexion personnelle. Elle nous incite également à nous poser des questions et tenter

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