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Lecture expliquée Arias

Commentaire de texte : Lecture expliquée Arias. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Avril 2020  •  Commentaire de texte  •  1 211 Mots (5 Pages)  •  574 Vues

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Le XVII° siècle, est une époque marquée par deux courants littéraires à savoir le baroque et le classicisme. La seconde période de cette époque, le classicisme, est celle de la revendication d’un style simple et naturel. Certains gens de lettres comme La Bruyère ont su marquer cette période par leurs écrits. Ce moraliste français publie en janvier 1688, les caractères. Cette œuvre fait le récit d’observations sarcastiques et de caricatures sociales de son temps, qu’il a pu tirer sur la vie de ses maîtres. L’extrait tiré de cette œuvre que nous étudions, plus expressément de la section « De la société et de la conversation » fait le portrait d’Arrias, un personnage rempli de vanité. Ainsi, par quels moyens la critique du courtisan gagne-t-elle en force ? Nous suivrons le mouvement du texte selon trois étapes à savoir : le portrait moral d’Arrias puis l’intervention de ce dernier et enfin la réplique de Séthon.

Dès le début, l’auteur nous présente un personnage imbu de sa personne et assez prétentieux. Cette impression est partagée à la L.1 : « a tout lu, a tout vu », hyperbole traduisant l’idée ci-dessus. En plus d’être imbu de sa personne, Arrias s’avère être aussi un manipulateur, L.1-2 : « il veut le persuader ainsi ; c’est un homme universel, et il se donne pour tel ». Cette phrase, appuyée du verbe pronominal « se donner », laisse comprendre qu’Arrias se joue des gens et se présente sous un autre jour au public dans la mesure où il veut les persuader qu’il est un homme universel. L.3-4 : « il aime mieux mentir que de se taire ou de paraître ignorer quelque chose. », cette phrase exprime l’idée qu’Arrias trouve plus convenable pour un si orgueilleux homme comme lui, de s’inventer une vie, de persuader, de manipuler pour espérer avoir l’attention des gens. L.4-5 : « on parle à la table d’un grand d’une cour du Nord », cette sorte d’introduction appuyé par l’emploi d’article indéfini « un » et « une » met en suspens l’action, une sorte de mystère plane et le lecteur se prépare à une quelconque imprévisibilité. L.5-7 : « il prend la parole, et l’ôte a ceux qui allaient dire ce qu’ils en savent », toujours fidèle à lui-même, Arrias très égocentrique aime être au centre de l’attention et agit comme s’il était l’hôte de la soirée afin de pouvoir, comme à son habitude mentir, manipuler, persuader… Le verbe « ôter » révèle le fait qu’il accapare sans politesse, la parole et de plus, à des personnes qui étaient en mesure de pouvoir argumenter de manière tout à fait lucide le sujet, nous laisse comprendre la proposition subordonnée conjonctive « qu’ils en savent ». L.8 : « comme s’il en était originaire », cette comparaison annonce déjà que ce qu’il dit une fois de plus est inventé ou du moins très peu fiable car il n’est pas originaire de cette cour et s’amuse à persuader son auditoire. L.8-12 : on retrouve à ces lignes, tous les sujets abordés par le manipulateur Arrias, (mœurs de cette cour, des femmes du pays, ses lois…). Les verbes relevant du champ lexical de la parole expriment le fait qu’Arrias se donne vraiment à sa supercherie, « discourt (L.8) ; récite (L.10) ; », pour renchérir son mensonge et y mettre davantage de crédibilité, il joue la comédie « il les trouve plaisantes, et il en rit le premier jusqu’à éclater. (L.11-12) ». L.12-14 : « quelqu’un se hasarde de le contredire, et lui prouve nettement qu’il dit des choses qui ne sont pas vraies. », le pronom indéfini « quelqu’un » révèle l’anonymat de l’intervention, comme si la personne se cachait pour pouvoir donner

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