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Lecture analytique du texte: Au sujet d’un enfant monstrueux (essai) de MONTAIGNE

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Par   •  4 Avril 2015  •  676 Mots (3 Pages)  •  3 979 Vues

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Lecture analytique du texte « Au sujet d’un enfant monstrueux » de MONTAIGNE

Intro : - MONTAIGNE et Les Essais

Présentation du texte : Fidèle à l’esprit des Essais, dans ce texte, il raconte un épisode de sa vie, ce qui lui permet de donner une leçon d’humanité au lecteur.

Problématique :  Quelle image de l’homme Montaigne nous donne-t-il à voir ?

I / De l’anecdote… (premier paragraphe)

1)La scène racontée

-Montaigne : se pose en témoin de la scène : « je »

-Tps du passé ds premier paragraphe (imparfait et passé simple) + « avant-hier » (précision temporelle) : ancrent le récit ds le réel, le vécu

-Présence de détails de la scène ds le premier paragraphe : « deux hommes […] »

2)La description des enfants extraordinaires

-Description anatomique et détaillée des siamois : champ lexical du corps, précisions nombreuses

-Explications : son âge « quatorze mois », un bras « cassé accidentellement », comparaison « comme si un plus petit enfant voulait en embrasser un second » : qui aident le lecteur à voir et à comprendre le phénomène

-L’enfant est collé à son siamois, lequel est sans tête. L’auteur minimise la différence « cris […] quelque chose de particulier »

3)La description de la famille

-3 personnes accompagnent l’enfant : 2 hommes et une femme, « lesquels disaient être » : l’auteur se veut un témoin digne de confiance, il n’avance que les faits dont il est sûr

-C’est l’appât du gain qui les fait agir (phrase 1). Montaigne dénonce l’incompréhension des parents qui les conduit à tirer parti de l’enfant. Etymologie confirmée du mot « monstre » < latin « monstrum » = celui que l’on montre, que l’on exhibe

L’enfant est présenté de manière concrète, objective, scientifique, afin de montrer qu’il est réellement un être humain et non un monstre hideux.

II / … à la réflexion (deuxième et troisième paragraphes)

1)Un éloge de Dieu

-Montaigne s’inclut ds le groupe des personnes sceptiques (« nous » ligne 9) pour ne pas choquer son lectorat. Il prouve ainsi que la première réaction est la même pour tous : l’étonnement face à la différence.

-Il dénonce ainsi l’étroitesse d’esprit de l’homme mais il oppose à cette première impression les pouvoirs divins : « ne le sont pas pour Dieu »

-Eloge très appuyé de Dieu : hyperboles « immensité », « infinité », « parfaite sagesse » : champ lexical de la grandeur. Dieu connaît les mystères que nous ignorons.

2)Une réflexion élargie

-Glissement vers une généralisation : l’homme ne perçoit les choses que par les sens « voit » (ligne 9), « forme(s) » (lignes 10 et 11), « voyons » (ligne 12). Dieu considère les choses dans leur ensemble. C’est donc une question de point de vue. L’homme n’a pas les

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