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Lecture analytique, La Mort et le bûcheron, Jean de la Fontaine, livre I

Commentaire d'oeuvre : Lecture analytique, La Mort et le bûcheron, Jean de la Fontaine, livre I. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Juin 2017  •  Commentaire d'oeuvre  •  501 Mots (3 Pages)  •  1 175 Vues

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La Mort et le bûcheron, Jean de la Fontaine, livre I, 1668

Introduction

La Fontaine publie ses fables pendant le règne de Louis XIV.

Il met en scène des animaux et il porte un regard critique sur les mœurs de son temps tout en contournant la censure.

On assiste dans “La mort et le bûcheron” à un phénomène rare car La Fontaine met en scène un homme face à la mort.

I – Le portrait du bûcheron

Le bûcheron est présenté comme un pauvre homme.

Il porte un lourd fagot : "la ramée" v.1

C'est un vieil homme : "aussi bien que des ans"v.2 . Il est obligé de continuer son travail malgré son âge.

Il est fatigué et souffre : "Gémissant et courbé" v.3.

Il avance difficilement : "à pas pesants" v.3 .

Les assonances en "an" qui rappellent la souffrance : "ans" v.2, "gémissant" v.3, "pesants" v.3 .

Il est pauvre : "Chaumine".

On peut remarquer l'utilisation du terme "malheur" associé à l'homme avec le possessif : "son malheur".

II – Le style indirect pour raconter la vie du bûcheron

Le style indirect libre est utilisé pour raconter la vie du bûcheron : "il songe à son malheur", "il appelle".

Le style direct est employé quand il s'adresse à la mort : "C'est, dit-il, afin de m'aider / À recharger ce bois ; tu ne tarderas guère." v.15 - 16

Le bûcheron tutoie la mort.

On peut observer les questions rapportées du personnage : "Quel plaisir a-t-il eu depuis qu'il est au monde ? / En est-il un plus pauvre en la machine

ronde ?" v.7 - 8

On peut remarquer l'utilisation notamment de l'expression populaire "la machine ronde". v.8

Il est question d'un homme fatigué qui ne se souvient pas d'avoir été heureux : "Quel plaisir a-t-il eu depuis qu'il est au monde ?". v.7

La pauvreté de cet homme est totale : "Point de pain quelquefois, et jamais de repos". v.9

Il ne peut pas nourrir correctement sa famille : "Sa femme, ses enfants, les soldats, les impôts, / Le créancier, et la corvée / Lui font d'un malheureux la peinture achevée." v.10 - 12

L'énumération donne une impression de charges qui se superposent.

III – La mort

La mort est personnifiée.

Le bûcheron est si malheureux qu'il appelle la Mort.

Elle est personnifiée avec une majuscule.

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