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Lecture Analytique Les Bonnes

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Par   •  16 Avril 2014  •  1 871 Mots (8 Pages)  •  4 123 Vues

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SEQ IV OI n°2 Les Bonnes de Jean Genet

LA n° 2 p82-87

Introduction:

Nous sommes dans l’acte“ centrale de la pièce autour du quel s’organise, les deux autres mouvements du drame. Présence dominante de la maitresse à la fois cible du meurtre et élément moteur de la scène. Les bonnes ont décidé d’empoisoné. Seulement Madame ne boit pas le poison et la futilité tragique s’acharne a poursuivre les deux domestiques, irémédiablement.

Montrez comment les rapports qui lient les deux personnages de Claire et Madame servent ici une intention tragique et entretiennent un suspens qui cré une tension génératrice de malaise.

I- UN CONFLIT FEUTRE

A) Deux rythmes contraires.

On observe une très forte disproportion dans les volumes de réplique entre Madame et Claire. Les répliques de Claire sont caractérisé par une grande sécheresse et une abscence d’émotion (voix blanches). Contrairement aux auttres mouvements de la pièce, elle se borne à des énoncés factuels: emploi de verbe d’états, ne finis pas ses réplique. C’est Madame qui apporte à la scène, son rythme et son mouvement. Elle domine par la parole position subalterne.: 2rythme différent de jeu, Claire un bloc inexpressif qui s’oppose à un personnage éxagérément expressif Madame. En outre, les didascalies montres deux attitudes qui s’oppose Madame éxécute de nombreux gestes et passe par plusieur émotion opposé ( 1ère réplique ).

Madame est étonné, surprise puis énervé, A l’inverse, les sentiments sont interdis au bonnes. Claire n’est plus un individu, elle représente une fonction. La ponctuation confirme cette déboche d’émotion chez Madame et le désinvetissement chez Claire.

B) Un rapport de classe

La pièce illustre de manière violente des rapports de dominations entre la maitresse et ses servante. Elle confond les 2 soeurs. Genet insiste sur cette „erreur“ dans la didascalies (lapsuse supposé). Ce lapsuse est révélateur de la manière comment Madame considére sans les distinguer les deux soeurs.

On remarque également que Madame domine le discous et utilise des phrases injonctives et tout s’oragnise autour d’elle, par moment elle utilise des phrases averbales et utilise un futur a valeur injonctif. Ces injections ne s’exprime pas seulement dans le domaine domestique mais dans la vie personelle des bonnes „Vie“ „Rie“ etc.

Il y a aussi une dimension maternelle malscène, en les traitants comme ses enfants. Madame maitrise le temps les objets qui sont hautement symbolique et chargé de pouvoir sociale. Elle maitrise les objets futiles. Les dominants sont les possédents et les bonnes ne possède rien.

II- L'IRONIE TRAGIQUE

A) Le suspens

 L'enjeu de la séquence est la mort de madame : boira-t-elle le gardénal comme le lui propose Solange à plusieurs reprises ? Le temps est en cela capital dans lʼextrait, on observe une tension liée à lʼurgence : il faut se dépêcher (elle pourrait se dépêcher), le temps est compté ( on peut relever toutes les occurrences dʼunités temporelles : cinq minutes/ minuit (plusieurs fois)/ si tard/ demain– ).

Madame regarde par deux fois son bracelet montre/ il est minuit –heure symbolique puisquʼon a lʼhabitude de lʼappeler lʼheure du crime. Le spectateur est suspendu à la tasse de tilleul qui refroidit et quʼil faut réchauffer. Madame regarde sa montre et cette tension se communique au spectateur. Ce qui est ironique aussi cʼest que Madame ne se rend pas compte du temps. Le spectateur a un temps dʼavance sur elle –ce qui est le principe même de lʼironie tragique.

Les héros sont écrasés par la fatalité : leurs efforts sont vains, et le public

en est conscient.

 Le pathétique est provoqué par le décalage entre les espoirs du héros,

qui tente d'échapper à son destin, et la conscience qu'a le spectateur de

la vanité de ces efforts.

 Les silences qui creusent les répliques instaurent également une gêne et un malaise qui se communiquent au spectateur.

 Cʼest Madame qui interroge et par moments la scène à des allures dʼinterrogatoire policier. Claire est dans une position de défense et déjà une position de coupable (avoue). La scène est exemplaire pour montrer des rapports de domination. Cette coloration policière donne à la scène toute sa dimension tragique : Madame somme même sa bonne dʼavouer. Claire avoue également être lectrice de Détective revue à sensation spécialisée dans les chroniques judiciaires macabres, détail qui augure mal de la suite et nous fournit des informations sur la psychologie déviante de Claire.

B) La trahison des objets

 Dans cette scène, les objets vont trahir les personnages successivement. D'abord c'est le récepteur qui prouve qu'on a passé un coup de téléphone. Claire est alors obligée d'avouer que Monsieur a appelé et ensuite qu'il est libéré. Cʼest ensuite le visage de Claire qui proclame ses intentions meurtrières : Mais tu es fardée ! La "cendre de roses" montre que Claire a utilisé les cosmétiques de Madame pour lui ressembler et donc trahit le jeu de la cérémonie. Enfin cʼest le réveil qui alerte Madame : quʼest-ce quʼil fait là ? Tous les restes de la cérémonie sʼaffichent les uns après les autres.

Conclusion La scène fonctionne sur des ressorts efficaces : le suspens et lʼironie tragique. Le meurtre de madame est imminent mais toujours reporté.

Au contraire, ce sont les bonnes qui sont graduellement mises en danger par les objets

quʼelles ont laissé traîner comme autant de preuves contre elles. Encore une fois la

scène crée un malaise, dʼautant plus que la victime nʼinspire pas la sympathie tant son

attitude

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