Lecture Analytique L'Espère Humaine, Robert Antelme

Introduction

Robert ANTELME est un résistant français déporté à Dachau en 1944 puis libéré en 1945.

Il publie sa réflexion sur l’homme en 1947 dans l’Espèce Humaine, référence historique sur les camps de concentration. Ayant lui même été déporté son œuvre n'en ai que plus réaliste.

Il réfléchie sur la volonté d’extermination des SS, et souhaite dénoncer l’idée que se faisaient les nazis à être supérieur.

Toutefois l’auteur prouve qu’il n’y a qu’une seule catégorie : l’espèce humaine.

Son point : Plus on s’acharne à nier l’humanité et plus on la met en évidence.

Il constate l’échec des nazis mais que ce n’est pas la fin des esprits supérieurs et de domination.

Problématique : Comment l’auteur rend t-il hommage à travers cet inconnu à l’esprit de résistance de l’homme face à la barbarie ?

L’univers concentrationnaire : Oppression des SS et omniprésence de la mort.

Une «machine énorme» à tuer : l’oppression des nazis.

Champ lexical de l’oppression avec «fours», «chiens», «aboiements», «brûlé», «volés», «cendres», «acharnement», «sombre».

L’auteur se sert de la négation pour montrer la volonté de SS à nier l’humanité.

«Il ne faut pas que tu sois» = Dénonce l’absurdité des SS, une certaine démence de leur part, tendant à mettre en relief la cruauté nazie.

L’auteur dénonce l’entreprise nazie à détruire les détenus à travers la métaphore de «la machine énorme», qui démontre la non-humanité et la barbarie des nazis.

Enumération l.28-30 avec gradation (travail de la syntaxe) qui désigne l’ensemble de l’univers concentrationnaire nazi à travers «les fours, les chiens, les barbelés, la famine, les poux..». L’auteur dénonce le quotidien et l’univers dans lequel vivaient les détenus.

L.28 : «Les aboiements de milliers de SS» = métaphore. Les SS sont comparés à des chiens.

On relève la récurrence du verbe «vouloir» qui insiste sur le caractère déterminé des SS.

Opposition entre «Ils» désignant les SS et «nous» désignant les détenus, avec implication directe du narrateur ; affrontement verbal qui éclaire la séparation et l’opposition entre SS et détenus.

Champ lexical de la quantité avec les pluriels = montre l’ampleur des moyens utilisés par les SS.

L’évocation du terme «machine» (synecdoque) pour parler des SS insiste sur le fait que les SS sont sans âmes.

La mort : terme et thème omniprésents.

Dans l’univers concentrationnaire dans lesquels vivent les détenus quotidiennement, la mort est omniprésente pour rappeler aux détenus de se plier à la volonté des SS.

Mise en exergue par le champ lexical de la crémation avec «machine», «brûlés», «tonnes de cendres», «squelette». Ainsi que celui de la mort avec le verbe «mourir» et «les yeux morts».

Le mode de l’indicatif est utilisé pour appuyer

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