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Lecture Analytique Figures De Monstres En Littérature

Note de Recherches : Lecture Analytique Figures De Monstres En Littérature. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Mai 2015  •  2 285 Mots (10 Pages)  •  1 357 Vues

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Lecture analytique n°1 : La Métamorphose, Kafka p.353

​Introduction :

→ Kafka, XX, mort de la tuberculose. Tchèque, écrit en allemand. Livres longs et difficiles, glauques et oppressants.

→ Transfère ses angoisses : société stressante. Problèmes avec son père : Veut vivre de son écriture, refus du père. Tentative de suicide.

→ La métamorphose, écrit pendant une crise familiale.

​I/Une description du monstre : un texte fantastique

​1)L’énonciation

→ Point de vue interne (intéressant, réflexion), 3ème personne => distanciation, mais on comprend que ce sont ses pensées. « il » devient « je » → le personnage se dédouble

Il se voit d’un point de vue externe (transformation, chambre, extérieur), il essaye de sortir de sa condition (symboliquement) Décalage, aucune peur, il nous parle de son métier.

​2)La transformation

Impossible de se voir sans miroir → Chaque lecteur projette son dégoût.

Ungeziefer → Problème de traduction, en français « vermine ».

Symbolique : Première de couverture, son père horrifié se cachant les yeux

Premier paragraphe → terme scientifique, précis, mais lui pas précis provoque le dégoût chez le lecteur (l.35 et l.6)A du mal à croire à cette transformation (l.8 et 2,3)

Le texte n'est pas vraiment fantastique (faits surnaturels, irréels qui intervient dans le réel et qui va surprendre et faire peur) puisque la transformation s’est déroulée avant.

​3)Un texte en rupture avec la tradition fantastique.

→ Pas de peur, analyse sa chambre (l.8) = distanciation, il est seulement triste qu’il pleuve alors qu’il devrait l'être pour sa transformation.

→ son seul problème, c'est qu'il veut dormir (politique de l’autruche). Il ne peut pas se mettre dans la position qu’il souhaite, ce sont les sensations qui le gêne et non la transformation.

→ Fantastique dès le début, intervient plus tard normalement.

​II/Les différents registres

​1)Tragique et pathétique

→ Être humain qui perd sa forme humaine, fatalité car n’est plus capable de vivre comme un être humain, c'est une sorte de malédiction qui l’empêche d’être dans le monde humain (tragique)

→ Pathétique : N’arrive pas à se retourner (l.22-23), compassion = on veut l’aider.

→ Se dégoûte lui-même (l.36-37), se plaint de sa solitude (l.29-30), dit que c'est à cause de son travail.

→ l.10_16, découpe des portraits et les encadrent sans même les connaître.

→ Champ lexical de l’animal, cela le renvoi à sa situation de cancrelat, solitude du personnage.

​2) Le comique

→ Comique de l’absurde, se retrouve transformé mais décrit ce qui l’entoure, après sa transformation il veut dormir. Comique de répétition et de situation (l.22) Hyperbole (l.6-7)

→ Ne fait pas peur car ridiculisé, dans le but de nous faire réfléchir.

​III/Les critiques

​1) Critiques de la famille

Tellement seul qu’il ne pense même pas à demander de l’aide à sa famille.

Similitudes avec Kafka (vendeur d’assurance/vendeur de tissu). Conflit avec son père « qui couche avec des chiens attrape des puces » → le prend au pied de la lettre, d'où l'écriture de la métamorphose.

​2) Le milieu petit bourgeois

Cadre doré : kitsch, pour se montrer.

Sa chambre est exiguë → symbole de la mentalité bourgeoise.

Ce qui le dérange dans son métier est le fait qu’il ne lui garantisse pas son « petit confort » l.30

​3) Critique des relations humaines

l.31_32, pas de relations durables d'accord mais dit que les relations ne sont même pas cordiales → Bizarre pour un commercial.

De plus le fait de rencontrer des gens peut être une richesse.

Relation familiale → échec, a du mal avec les relations même avant sa transformation.

​Conclusion :

=> Transformation qui révèle surtout une grande solitude.

=> Monstre entre le comique, fantastique et tragique.

=> But : réflexion sur l’Homme, ici surtout le problème d’adaptation à la société.

=> Beaucoup de parallèles avec la vie de Kafka et ses rapports avec son père.

Lecture analytique n°2 : L'Homme qui rit

Introduction :

→ Victor Hugo, XIX, chef de file du Romantisme, est aussi bien connu pour ses poèmes à sa fille Léopoldine, morte très jeune, que pour ses romans, comme Les Misérables, ou encore pour son engagement.

→ Il a également écrit un roman assez particulier, L’Homme qui rit, dont le personnage principal est un homme défiguré, à qui on a taillé un faux sourire sur ordre du roi.

​I/Un monstre ? C’est surtout un être ambivalent

​1)Un être hors norme

→ Insistance sur son étrangeté : son nom, complexe ; « l’espèce de visage inouï » : ce n’est pas vraiment un visage, « inouï » = inimaginable, repris par « bizarrement spéciale » et « étrange figure

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