Le siècle des lumières
Mémoires Gratuits : Le siècle des lumières. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar mopi • 15 Avril 2013 • 597 Mots (3 Pages) • 980 Vues
Le siècle des lumières :
Siècle en pleine mutation le 18ème siècle est dominé par la raison, il faut se libérer:
- des préjugés et des jugements a priori,
- des superstitions
- des jugements sans fondements
La remise en cause:
- de la religion et de l'autorité de l'église qui entretient l'intolérance (cf
Voltaire et le Traité sur la tolérance 1763),
- le pouvoir politique qui impose un ordre social arbitraire et entretient les
inégalités, en outre accrues par une mauvaise situation économique et des
récoltes désastreuses.La crise sociale est à son comble quand Louis XVI veut rétablir les droits féodaux.
L'homme doit être considéré à l'aune de ses mérites non à celle de sa naissance (cf le monologue de Figaro dans la pièce de Beaumarchais). La bourgeoisie, qui représente le pouvoir financier (et intellectuel, la plupart des écrivains appartenaient à la bourgeoisie), considère que la réussite sociale ne doit être que la conséquence du travail et des valeurs de l'individu. Le tiers état adhère à leurs idées et les événements vont se précipiter : c'est la fin de l'Ancien Régime :
05/05/1789 : réunion de États Généraux,
14/07/1789 : révolution ( prise de la Bastille),
04/08/1789 : abolition des privilèges
26/08/1789 : déclaration des droits de l'homme et du citoyen
10/08/1792 : chute de la monarchie, la famille royale est
enfermée à la prison du Temple
21/09/1792 : abolition de la royauté ; une grande partie de
la noblesse part en exil, proclamation de la république
21/01/1793 : Louis XVI est guillotiné.
8/12/1793 : la liberté de culte met fin à l'intolérance religieuse qui sévissait depuis la révocation de l'Édit de Nantes en 1685 par Louis XIV.
Les grandes idées du 18ème siècle :
On croit en le progrès de l'homme, perfectible, moralement et intellectuellement, on rejette le
déterminisme de la Providence qui aurait tout décidé : l'homme est maître de
son destin, on revendique le libre arbitre.
On aspire au bonheur, non pas à un bonheur égoïste mais à un bonheur collectif qui devient le but même de l'organisation sociale : chacun doit se rendre utile au bonheur collectif, aussi l'oisiveté est-elle bannie " (cf la conclusion de Candide)
Les philosophes se déplacent en Europe, Voltaire va en Angleterre et en Prusse,
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