Le rêve Aide T-il à bâtir Une Société Meilleure ?

Le réel est riche mais si peu magique. L’homme cherche à s’évader dans des mondes qui le surprendrait tous les jours et où la monotonie et la rationalité n’auraient pas leur place.

Le corpus étudié est composé de six documents qui mettent en évidence soit une utopie soit une contre utopie, qui, d’après le dictionnaire Le Littré le terme « utopie » désigne un « projet chimérique qui ne tient pas compte de la réalité ». Les documents traitants d’une utopie sont le document 1 « Utopie » de Thomas More qui imagine la ville parfaite, d’un point vu esthétique et social. Le document 2 est une image, c’est le projet d’une ferme urbaine à l’architecture très moderne imaginé par Vincent Callibaut, c’est une utopie urbaine. Le document 4 « Les Tulou » traite des habitations chinoises construites entre le XIIe et le XXe siècle au Sud-Est de la chine et de leur utilisation plus ou moins surprenante. Les documents traitants d’une contre utopie sont le document 3 qui est la couverture de la bande dessiné « Brussel » ou nous pouvons voir un homme aussi grand que les immeubles et qui tient une fleur. Le document 5 « Célébration » traite d’un projet urbanistique ambitieux mais limité par des contraintes et des règles strictes pour ses habitants. Le document 6 « Dubaï » montre dans quelles conditions cette ville s’est reconverti économiquement. Mais nous verrons dans certains documents que la représentation d’une réalité idéale et sans défaut a ses limites.

Quelles sont les qualités de l’utopie? Est-elle réellement possible à mettre en œuvre? Si l’utopie est intrinsèque à la contrainte, en est elle pour autant la finalité ou n’est elle qu’un moyen vers une autre fin?

Il s’agira d’étudier dans une première partie la notion d’utopie. Nous verrons que l’esthétique, le partage et la sécurité y tient une place importante. Puis, dans une seconde partie de voir ce qu’est la contre utopie. Nous verrons que des communautés sont coupées du reste du monde, que l’homme ne vie pas en harmonie avec la nature et que les valeurs humaines ne sont pas toujours respectées.

« Utopie » est un terme créé par Thomas More. Dans son œuvre du même nom il décrit un pays imaginaire ou l’esthétique tient une place importante. Dans l’extrait étudié, les constructions et la nature sont sublimées par sont auteur par le vocabulaire qu’il utilise. Par exemple, il décrit un pont soutenu par un « ouvrage en pierre d’une fort belle courbe » et une rivière « paisible et agréable à voir » qui « épouse la pente et mêle ses eaux». Les habitants cultivent dans leurs jardins « des fleurs d’un tel éclat, d’une telle beauté que nulle par ailleurs je n’ai vu pareille abondance, pareille harmonie ». Par ailleurs, la beauté du pays se veut pratique, « les rues ont été bien dessinées, à la fois pour servir le trafic et pour faire obstacle aux vent ». Dans le document 2, Vincent Callebaut cherche lui aussi à rendre son projet esthétique et fonctionnel. Il a imaginé une ferme urbaine qui pourrait accueillir des bureaux, des logements et des productions agricoles à New York. La ferme urbaine aurait l’apparence d’une voile de bateau haute de 700 mètres, et reposerait sur l’eau. Elle serait en apparence transparente et boisée et elle laisserait apercevoir les productions agricoles. Du point de vue esthétique, la ville de Dubaï pourrait être la réalisation concrète

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