Le père Goriot / Honoré de Balzac

Honoré de Balzac est un écrivain, Romancier, essayiste, journaliste et imprimeur, il est né en 1799 et est mort en 1850. Le Père Goriot écrit en 1834 est l’un des romans le plus célèbre de sa collection « La comédie humaine » qui raconte la déchéance d’un vieux monsieur le Père Goriot. L’extrait que nous allons étudier est l’incipit du roman ou le narrateur décrit longuement l’intérieur et l’extérieur de la pension Vauquer qui se trouve à Paris où va se dérouler l’action du père Goriot. Pour ce commentaire nous verrons le réalisme de ce portrait puis la caricature bouffonne qu’il constitue.

Dans cet extrait de nombreux éléments produisent un effet de réel. En effet Balzac fait appel à nos différents sens pour nous faire imaginer la pièce tel que l’ouïe, « entendre son ronron matinal » ou à notre odorat « l’air chaudement fétide ». Ensuite pour accentuer le côté réalisme de son texte Honoré de Balzac décrit précisément les heures où se déroules les actions « vers sept heure du matin », « une heure ou madame Vauquer ne tricher pas sur ses apparences » il donne également des détails temporaires tel que l’âge de madame Vauquer « Agée d’environ cinquante ans » cela donne une chronologie des actions qui permet de bien la situer. Pour continuer le physique de Mme Vauquer est décrite précisément et minutieusement avec tout d’abord des détails liés à son âge « Face vieillotte », « yeux ridés », à son physique « des petites mains potelées », « grassouillette » ainsi que sa tenue vestimentaire « Attifée de son bonnet de tulle », « ses pantoufles grimacée ». Enfin Balzac décrit la posture et les mouvements de madame Vauquer « elle marche en traînassant ses pantoufles grimacées »

Cependant ce portrait si réaliste est également une caricature bouffonne. En effet ce texte semble parodié une scène de théâtre en utilisant les champs lexicaux de cette dernière « la pièce dans son lustre » qui voudrait dire un beau décor bien décoré alors qu’en réaliste la pièce de la pension de madame Vauquer est très sale et très sombre. De plus on peut voir quelque indice sur une parodie d’une pièce de théâtre avec des éléments qui peuvent laisser entendre à des discales « Le chat de madame V. précède sa maîtresse ». On caricature la pension où loge le père Goriot en la comparant à une sublime pièce de théâtre bien que ce soit à l’inverse un triste désastre. Balzac utilise pour ça l’ironie Ensuite ce texte caricature le physique de madame Vauquer en faisant des exagérations et en faisant des métaphores animales : " comme un rat d'église", "un nez à bec de perroquet ". Enfin on carricature madame Vauquer à une entremetteuse bien qu’elle soit froide et avide.

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