Le poème J. Pevert
Thèse : Le poème J. Pevert. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar dissertation • 26 Juin 2013 • Thèse • 432 Mots (2 Pages) • 537 Vues
Le recueil Paroles met en scène des thèmes simples et universels tels que l’amour, la mort et la difficulté du quotidien. « La grasse matinée » nous fait état d’un homme face à une faim tenace qui lui rappel sa propre matérialité.
I. Un poème qui raconte une scène pathétique.
A. un poème narratif
Mise en scène d’un homme misérable dont on ne connaît pas l’identité : « il », « la tète de l’homme », vers 6 « il a faim ».
Il ère dans la ville : de « potin » à « bistro » vers 40
Prévert veut nous faire partager le souffrance de l’homme : qu’on pénètre dans ces pensées.
L’histoire est racontée à travers le point de vue de l’homme.
B. Un univers pathétique voire tragique.
Répétition de « terrible » = mot dur. Prévert veut faire partager la souffrance de l’homme à ses lecteurs.
Répétition « 3 nuits », « 3 jours »à souffrance qui persiste.
La nourriture donne envie, devient une obsession : champ lexical de la nourriture « tête de veau », « sauce de vinaigre », « sardines »…
Jeux de mots renforce le coté tragique : « café crème » à « café crime arrosé de sang ». Il annonce le crime.
Répétition de « tête » : « le monde se paye sa tête »
Les sonorités en R montrent la colère du vagabond vis-à-vis du système de la société : vers 21 « il grince des dents ».
Le parallélisme de construction entre le vers 1 et 60 montre la misère comme un cercle vicieux, il n’y a pas de solution.
A travers cette mise en scène pathétique, J.Prevert nous offre un poème polémique, sujet à débat.
II. Un poème polémique
A. Prévert justifie le crime par la misère
Vers 47 à 51 : changement de ton
Dès le vers 52 : présentation d’un fait divers (ton journalistique) « un homme a été égorgé » à ton + lourd, + tragique
Vers 54 on apprend que l’assassin est le vagabond : « 2 francs, café crème ». La somme met en évidence l’acte vital de l’homme miséreux.
B. J.Prévert critique la société
Présentation d’une société de consommation : vers 34 il y a une accumulation.
Une société individualiste : « il », « l’homme titube » ==> société moqueuse
L’homme devient un marginal, un exclu.
Conclusion :
A travers ce poème, J.Prévert nous montre un vagabond mourrant de faim et obligé de tuer pour survivre.
Ce
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