Le personnage de Cottard d'Albert Camus

Nous allons étudier le personnage de Cottard qui est l’un des personnages principaux de l’œuvre d’Albert CAMUS.

Avant tout, il faut préciser que ce personnage de Cottard est un représentant en vins et liqueurs.

I-Indication physique et morale du personnage

1- Description physique

Tout d’abord, nous disposons de peu d’indications physiques sur cet individu. L’absence du prénom de ce dernier qui oblige une appellation par son nom de famille (« monsieur Cottard » p25), nous le montre bien.

Le narrateur le définit comme « un petit homme rond » (p24) avec une « allure de sanglier » (p55).

Aussi, un personnage l’expose comme étant sans beauté apparente (« Cottard a connu tout cela avant eux, c’est évident. Sauf avec les femmes parce qu’avec sa tête » (p179).

2-Description morale

2-1 Avant changement

En revanche, au niveau de la description morale, nous ne manquons pas de renseignements. Mais, nous observons qu’au cours du roman, ce personnage va peu à peu se métamorphoser. C’est pourquoi, nous allons faire ce portrait avant cette brusque mutation et finir, avec un « nouveau » Cottard, tout cela en s’appuyant uniquement sur le début de l’œuvre.

Avant tout, il est surnommé le « désespéré » (p37), à la suite de sa tentative de suicide qu’il met sur le compte de « chagrins intimes » (p37-38). Nous pouvons également supposer, par raisonnement, qu’il est idiot car celui-ci est incapable de se suicider. Selon le diagnostic du médecin, il « n’était pas tombé d’assez haut, ni trop brusquement » (p24).

De plus, nous ajoutons que ce personnage ne possède pas des nerfs solides car, suite à la déclaration de Rieux affirmant qu’il faudrait prévenir le commissaire, Cottard « s’agita » et « se rejeta en arrière pour pleurer » (p25).

Nous découvrons peu à peu qu’il est anxieux (« expression d’anxiété » p38) à l’approche de l’arrivée imminente de la police.

C’est alors que nous supposons que ce dernier ne porte pas la police

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dans son cœur ce que prouve « il n’aimait pas la police » . Nous pouvons alors former l’hypothèse que celui-ci à quelque chose à se reprocher ce que Grand ne tarde pas à discerner. En effet, à la page 58, il ajoute « c’est un homme qui à quelque chose à se reprocher ».

De plus, ce personnage se montre peu sociable ce qui encourage Grand à affirmer « je ne peux pas dire que je le connaisse »(p25).

Aussi, d’après ce dernier, Cottard est « un homme bizarre »(p36).

Nous observons, aux pages 59-60, que Cottard, soucieux, demande au docteur Rieux « s’il était arrivé qu’on arrêta quelqu’un qui se trouvait dans une clinique ou dans un hôpital ». Cette

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