Le nez et le manteau, Gogol

Le Nez et Le Manteau

Introduction :

Nicolas Vassiliévitch Gogol était un écrivain russe, il naît en 1809 en Ukraine du sud et meurt en 1852 à Moscou.

Le Nez est une nouvelle fantastique publiée en 1836 dans la revue littéraire Le Contemporain.

Le Manteau est une autre nouvelle fantastique, du même auteur, publiée en 1843 dans un recueil intitulé Nouvelles de Saint-Pétersbourg accompagné de d’autres nouvelles de Gogol. Le thème de ses œuvres est le « surréalisme » du quotidien.

Ière partie : Saint-Pétersbourg

Saint-Pétersbourg, fondé par Pierre le Grand en 1703, est situé au Nord-Ouest de la Russie.

Son climat est continentale, humide,  caractérisé par des étés généralement chauds et des hivers relativement froids.  

Le fleuve qui traverse Saint-Pétersbourg s’appelle la Neva.

Dans le Nez, Gogol nous parle fréquemment d’une avenue nommé Nevski en l’honneur d’Alexandre Nevski, un prince russe. Actuellement longue de 4,5 km. Elle est aujourd’hui

considérée comme « l’artère » principale de Saint-Pétersbourg.

IIème partie : Le Nez

La nouvelle se déroule au milieu du XIXème siècle, à Saint-Pétersbourg.

Cette histoire débute chez Ivan Iakovlévitch, un barbier. Le lendemain matin d’une soirée bien arrosée, il trouve dans son pain, un nez. Un nez qui ressemblait fortement à celui de l’assesseur de collège, Kovaliov, qu’il avait rasé un peu plus tôt dans la semaine.

De peur d’être accusé il s’en va le jeter dans la Neva.

Quand Kovaliov comprend que son nez a disparu, il part à sa recherche.

Les personnages de cette nouvelle sont Platon Kouzmitch Kovaliov. Il est assesseur de collège du Caucase, depuis à peine deux ans et tellement imbu de son titre qu’il se fait appeler «major».

Ian Iakovlévitch le barbier qui trouve dans sa mioche de pain le nez de Kovaliov.

Il y a aussi « Le Nez » de l’assesseur de collège, roulant dans sa calèche sur l’avenue Nevski. Il le nargue en portant un uniforme et un bicorne de conseiller d'Etat.

Puis, Prascovie Ossipovna l’épouse acariâtre de Iakvliévitch.

Et enfin Alexandrine Grigorievna Podtotchine qui voudrait marier sa fille à Kovaliov, il la tient un moment responsable de ses malheurs.

L’extrait qui m’a fait rire dans le Nez c’était lorsque Madame Ossipovna, l’épouse de Iakovlévitch, l’a accusé d’avoir coupé le nez de Kovaliov (p.22)

L’intrigue du Nez est complétement irréel mais le style est banal, ce qui donne l’impression que cette histoire fantastique pourrait se produire.

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