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Le mariage de figaro (pièce de théâtre) de Molière: une oeuvre subversive

Étude de cas : Le mariage de figaro (pièce de théâtre) de Molière: une oeuvre subversive. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Avril 2014  •  Étude de cas  •  344 Mots (2 Pages)  •  769 Vues

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chansons.

I - LE MARIAGE DE FIGARO : UNE OEUVRE SUBVERSIVE

Une œuvre révolutionnaire?

On s’accorde généralement à voir dans Le Mariage de Figaro un signe avant-coureur de la Révolution de 1789, un coup fatal porté aux privilèges de l’aristocra tie et à ses abus de pouvoir. À la lecture du manuscrit, Louis XVI se serait exclamé: «Cela ne sera jamais joué; il faudrait détruire la Bastille pour que la représentation de cette pièce ne fût pas une inconséquence dangereuse. » Il fallut quatre ans pour faire revenir le souverain sur sa décision, et pour que cette comédie soit enfin portée à la scène, le 27 avril 1784.

Le procès de la société des maîtres

Le sentiment du roi fut partagé par beaucoup, qui s’alarmèrent, ou se félicitèrent, de la virulence avec laquelle Figaro, « l’homme le plus dégourdi de sa nation» selon Beaumarchais, s’attaquait aux privilèges de la noblesse, à travers le conflit d’ordre privé qui l’opposait à son maître. Le rétablissement du « droit de cuissage », que le Comte tente de « négocier », par l’argent et le chantage, avec Suzanne, est à la fois le moteur de l’action et le symbole de la tyrannie exercée par les puissants sur leurs inférieurs. « Ce droit honteux » selon les mots de Figaro (I, 1) dresse l’un contre l’autre les complices de jadis (cf. Le Barbier de Séville) et donne au subalterne l’occasion de faire le procès de la société des maîtres.

II - ALMAVIVA : UN GRAND SEIGNEUR LIBERTIN

Le bon plaisir d’Almaviva

Le personnage du Comte est à lui seul une vivante critique de la classe qu’il représente. Beaumarchais prétend dans sa Préface n’avoir voulu peindre « qu’un jeune seigneur de ce temps-là, prodigue, assez galant, même un peu libertin, à peu près comme les autres seigneurs de ce temps-là ». Il se défend d’avoir prêté à Almaviva « aucun des vices du peuple ». Il est vrai que ceux de sa catégorie sociale sont bien suffisants, et, comme le dit l’auteur, «qu’un seigneur assez vicieux pour vouloir prostituer à ses caprices tout ce qui lui est subordonné

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