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Le livre est un instrument de liberté

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Par   •  10 Janvier 2014  •  Analyse sectorielle  •  1 066 Mots (5 Pages)  •  1 390 Vues

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On considère souvent le livre comme un divertissement mais dans ses Carnets du vieil écrivain (Grasset, 1971), Jean Guéhenno écrit :

« Un livre est un outil de liberté ».

Un livre est-il vraiment toujours un outil de liberté ?

Dans une première partie, nous montrerons comment un livre peut être ‘un outil de liberté’. Puis dans une deuxième, nous essaierons de voir s’il l’est vraiment toujours, dans toutes les situations. Et enfin dans une troisième partie, nous nous questionnerons sur d’autres effets ou fictions possibles des livres.

Le livre est un outil de liberté, en effet la lecture permet de se distraire. Cela étant son rôle principal. Mais c’est aussi un bon moyen d’évasion. Il peut nous libérer de la réalité extérieure et nous faire oublier le temps qui passe. Dans L’Enfant, de Jules Vallès, le personnage principal lit Robinson Crusoé, un livre trouvé, pour avant tout se distraire dans sa punition. Et très vite il rejoint le monde de Robinson. De telle sorte qu’à l’arrivée soudaine d’une personne, il transpose l’histoire dans la réalité comme nous le montre le texte ici. « Clic, clac ! On farfouille dans la serrure. Est-ce Vendredi ? Sont-ce des sauvages… » De plus ce livre lui aura permis d’oublier le temps qui passe et de s’évader contre l’ennui comme il nous le montre par ces questionnements: « Je m’en aperçois tout d’un coup. Combien y-a-t-il de temps que je suis dans ce livre ? –quelle heure est-il ? » Lire, lui a donc permis d’oublier le temps qui passe, d’éviter de s’ennuyer et de se libérer de sa punition.

La lecture permet donc d’échapper à la réalité le temps d’un chapitre. On peut y trouver un certain réconfort, oublier les problèmes. C’est un bon refuge. Les livres permettent une abstraction de la réalité pendant quelques instants.

Lire peut parfois nous identifier au héros de l’histoire. La lecture permet de devenir un autre, être qui on veut. Dans Rapport sur moi de Grégoire Brouiller, le personnage principal, déprimé lit l’Odyssée d’Homère. Héro auquel il s’identifie comme nous le montre ici le texte : « En filigrane des aventures d’Ulysse se révélaient les miennes, non pas identiques, mais reprises. Charybde et Scylla, les bœufs du Soleil, le cyclope…j’avais, à ma manière, vécu tout cela. Je pouvais citer les lieux et les dates. Renouer les fils. » Il trouve énormément de points communs avec l’Odyssée, dans le présent comme dans le passé. On peut donc penser qu’il connaît désormais grâce à sa lecture aussi sa vie future. A la fin du livre, c’est en quelque sorte une renaissance pour lui. La lecture de l’Odyssée le guéri de son mal être par son identification au héros.

Nous venons de voir qu’un livre est un outil de liberté. Mais l’ai t-il vraiment dans toutes les situations, même lors des lectures aliénantes ? Non car lire, peut aussi entrainer des projections excessives dans une vie imaginaire. Dans Mme Bovary de Gustave Flaubert, le personnage principal se laisse séduire et se marie. Etant fascinée par ses lectures romantiques et nourrissant une vision exagérément lyrique de l’existence, elle rêve d’une vie qui correspondrait à ses désirs de jeune fille grâce

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