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Le langage des choses dans FDM et l'invitation au voyage

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Par   •  6 Juin 2017  •  Commentaire de texte  •  1 581 Mots (7 Pages)  •  622 Vues

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Parasiter les objets inanimés. Les objets peuvent parler dans FDM. Le langage des choses est présent dans « l’invitation au voyage ».

        « douce langue natale » = langage originel comme immanation immédiate de la nature (Naturel/nature/natif/natal)

v.3

Il est construit en parallèle au v1 (l’homme passe devant le temple). Ce // cstr° mev opposition nature/homme. Ce // suggère qu’ils vivent dans des mondes // et séparés. L’homme passe et peut ne pas entendre la nature. D’où la q° : l’Homme € tjrs à la nature ? Non.

Vb « passer » = condition mortelle de l’homme -> l’éternité est refusée à l’homme. Cette idée s’aggrave par préposition « à travers ». Mais il est d’une difficulté pour frayer un chemin. Cette difficulté est de lecture

« forêt de symboles » : allégorie nature comme architecture à nature comme livre (nature = cathédral = livre cf. « obsessions »)

Ca montre que la nature est faite de paroles mystérieuses « parole :: symbole »

        -> La nature est hiéroglyphique. Elle est herméneutique et appelle à une herméneutique (interprétation)

        => le vrai poète est herméneute

Pascal : « Figure porte absence et présence, plaisir et déplaisir. Chiffre a double sens, un clair et où il est dit que le sens est caché/voilé »

V4

Le monde est vivant, au monde végétal v3 succède le règne animal v4. Les bêtes tapissent dans les bois.

La césure fausse montre une discordance dans l’harmonie du monde. L’homme est regardé au lieu de regarder. Les symboles regardent l’homme alors que c’est l’homme qui devraient les lire. C’est la passivité de l’homme et une forme d’ambiguité entre l’homme et les symboles avec sens positif et négatif

Positif : « familier » = bienveillance nature envers l’homme « pilier :: familier » la bienveillance est l’indice d’une stabilité qui fonde une communion entre l’homme et la nature.

Négatif :

MVT 2 : sizain v5-10 : la formule baudelairienne de la théorie des correspondances horizontales : les synesthésies.

Quatrain 2

S’ouvre au v5 par le mot « comme ». Il fait écho avec « homme » v3. Ce principe d’écho nous oriente vers une harmonie. On peut interpréter « comme » qui nous introduit dans le monde des correspondances. Il théorise le sens de l’analogie qui est une faculté inhérente de l’âme humaine selon lui. Le 1er sens convoqué ici c’est l’ouïe. On a l’idée d’un vers plein d’écho assonance {on}. Le vers est une stanza (ita.)/stantia (lat.). Dans de l’éloquence vulgaire, Dante parle de la stanza comme de la chambre ou l’habitacle de toulard. Le monde est lui-même une stanza, càd architecture sonore et chambre d’écho. Le vers et le monde sont mis en analogie par l’assonance et la rime.

L’assonance est nasale et fait une sonorité sombre au vers qui annonce la nuit du v7

Locution adverbiale « de loin » indique qu’y a dans l’analogie deux plans distincts : le proche et le lointain. Indice d’une distance, de mondes parallèles qui seraient en harmonie mais séparés. Ce qui suppose qu’y a à la fois une unité et une dualité. L’harmonie n’est jamais loin du trouble mélange « se confondent » voire du chaos.

Baudelaire affirme qu’une harmonie musicale est présente mais elle est distante.

V6

Oxymore « ténébreuse unité ». baudelaire affirme l’harmonie pour la plonger aussitôt dans la nuit « ténébreuse » puis dans un abime « profonde ».

Y’a une verticalité qui est un mvt de descente. « ténèbre » =

        => descente en enfer, la catabase. La sinestésie relève de la catabase et ça fait discordance ordre de rime Q1 et Q2 (ex : « ier » -> « é ») l’approximation de la rime fait une félure sonore. Le mvt de remontée à lieu dans les tercets

V7

// cstr° + antithèse.

Antithèse comme harmonie avec union des contraires

Anthithèse comme mélancholie car ça fait un soleil noir

Cet antithèse du soleil produit le bizarre. C’est la dualité baudelairienne entre le ciel et l’enfer, la double postulation de l’homo duplex nuit/spleen ; soleil/idéal. La dualité métaphysique se fait dans la binarité rythmique de l’alexandrin en deux hémistiches. Les deux moitiés du vers réfèrent aux deux moitiés du monde. Le monde en haut, le ciel vs le monde en bas, l’enfer « FDM : hymne à la beauté »

Pour Baudelaire l’ici-bas est toujours considéré comme un au-delà d’en haut (paradis) ou un au-delà d’en bas (enfer).

Le vaste est le profond

Le paradis est le gouffre d’en haut « La musique creuse le Ciel ». Le ciel est un précipice ou une tombe

V8

Vers de clausule est la formule des sinesthésies comme synthèse

L’univers forme un réseau autour de l’homme et le poète se révèle sensible d’où ses 3 sens : odorat, ouïe, vue

Rythme ternaire indique une harmonie musicale entre les sens. Ces trois sens fusionnent dans un même verbe qui en réalise la synthèse « se répondent ». Le quatrin finit sur l’idée d’une unité « se confondent :: se répondent »

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