Le fil rouge

Le Fil rouge

En venant à ce spectacle, je me demandais de quoi pouvait-il s’agir. Le Fil rouge, quel titre accrocheur, même si, j’avoue n’avoir pas saisi le sens. Un Fil peut servir à faire plusieurs activités, du tressage, du raccommodage mais un titre peut cacher des images. C’est pourquoi, je pensais tout au long de mon attente à une métaphore qui traduirait un sentier, un chemin par lequel passerait un peuple d’esclaves qui voyageraient en quête de liberté. Un peuple qui a soif de paix et de non-violence. Le fil rouge, un titre que j’ai découvert sur un flyer à l’entrée du théâtre après avoir fait deux heures à le chercher. Quelle ne fut pas ma surprise ? Une acrobate, PAMELA PANTOJA était suspendue à une corde et mon envie de découvrir le spectacle s’agrandissait car c’était une première pour « l’homme venu d’ailleurs » que je suis.

Après quelques minutes d’attente, j’ai rejoint mes collègues et ma professeure qui comme moi avaient hâte d’être à ce grand moment. Ce moment ou Pamela, de son talent sans faille allait nous faire découvrir le monde du Fil rouge. Cette métaphore qui allait sans doute nous inspirer des idées d’écriture.

A notre entrée dans la salle de spectacle, la lumière tamisée laissait transparaitre deux personnages et un fil rouge accroché à un anneau sur le plafond. Il s’annonçait intéressant et captivant ce spectacle.

Elle a commencé par une introduction dans laquelle l’histoire nauséabonde du Chili sous Augusto Pinochet a refait surface, l’on se croyait en situation réelle tellement Pamela narrait avec passion…Oh la, j’ai aimé cette partie ou les putshistes se sont fait passer pour des ambulanciers et nous avons tous été époustouflés par cette scène ou Pamela s’est attachée les cheveux sur cet anneau pour se balancer, mon Dieu, j’ai cru qu’elle se serait décapitée toute seule.

Au-delà, de ces scènes pleines de beauté, nous pouvons souligner cette volonté de raconter cette histoire qui a marqué le monde toute en menant la gymnastique et les moments agréables qu’elle procure. La dictature est un fléau à éradiquer de ce monde barbare ou seuls les plus riches continuent de s’enrichir, d’assujettir les plus pauvres qui à leur tour s’appauvrissent un peu plus.

Yoan

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