Le christ obèse

Larry Tremblay est un dramaturge, écrivain, comédien, romancier et poète. Il est né le 17 avril 1954 à Chicoutimi, où il grandit. Il déménage à Montréal, et entreprend ses études en théâtre à l’Université du Québec à Montréal. Tremblay publie plus d’une vingtaine de livres, où il est reconnu au Québec et à l’échelle mondiale. Il écrit des œuvres, dont la poésie, des textes dramatiques, essais et romans. Tremblay gagne de la popularité avec ses romans, The Dragonfly de Chicoutimi, Le ventriloque, L’orangeraie et Le Christ obèse. Tremblay publie en 2013, Le Christ obèse, l’on de ses œuvres les plus populaires. Cette même œuvre à terminer finaliste au prix littéraire collégiens. Ce roman, faisant partie du genre littéraire de la série noire, décortique la vie d’Edgar, un jeune homme timide et solitaire qui vit dans l’ombre de sa mère. À la lumière de ces informations, dans le roman Le Christ obèse, est-il juste d’affirmer que la religion est surtout salvatrice ? On peut donc constater que la religion n’est pas salvatrice par rapport à la violence et l’incarnation.

Tout d’abord, il est juste d’affirmer que dans le roman Le Christ obèse, la religion n’est pas salvatrice par rapport à la violence. D’une part, la religion mène Edgard à penser qu’il a une certaine ressemblance au christ. Il incarne le rôle du sauveur. Une soirée en visitant la tombe de sa mère au cimetière, Edgard témoigne une agression sexuelle. Le sauveur qu’Edgard est, il remporte la victime à la maison. En étant le sauveur, Edgard commet un acte illégal, l’enlèvement de Jean : « Je m’enfuis du cimetière, la jeune fille dans les bras. »[1]. « J’ouvris le coffre et y jetai le corps. »[2] La religion ne sauve pas Edgard, mais l’influence à accommoder un comportement violent. D’autre part, la religion n’est pas salvatrice quant au meurtre. Edgard se réapproprie une nouvelle identifiée, comme étant le christ, le sauveur. L’influence de la religion le manipule négativement à devenir meurtrier. Edgard développe une certaine attirance envers Josiane, malgré le statut de couple de Josiane. Il adopte cette attirance envers elle puisque Josiane emploi le même métier que sa mère, infirmière. Il voit Josiane comme étant sa mère, donc il essaye d’obtenir son amour. Il essaye, mais malgré ses efforts Josiane ne lui donne pas d’attention ni d’affection. De vengeance, il la tue. Il la transperce de colère : « J’ai tué Josiane Gravel à coups de couteau. Plusieurs coups. »[3]. L’utilisation de court chapitre et de courte phrase employée par Larry Tremblay nous donne le goût de tourner la page plus vite pour garder l’intérêt du lecteur. Cela augmente le rythme et fait naître l’angoisse et la curiosité. Bref, la religion n’est pas salvatrice lorsqu’on l’examine sous le thème de la violence par rapport à l’enlèvement et au meurtre.

Ensuite, il est juste d’affirmer que dans le roman Le Christ obèse, la religion n’est surtout pas salvatrice par rapport à l’incarnation. D’abord, l’obsession d’Edgard d’être le sauveur n’est rien de salvateur. Il s’incarne comme le christ prend soin de sa mère et ensuite de Jean. Edgard est obsédé d’être le sauveur qu’il développe un comportement narcissique envers soi-même.

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