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Le bonheur est-il une affaire de chance?

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Par   •  11 Mars 2017  •  Dissertation  •  786 Mots (4 Pages)  •  3 828 Vues

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Français : synthèse argumentative

Plan détaillé

Introduction

  1. Présentation du sujet
  2. Exposition de la problématique

Ière Partie

  1. Etymologie du mot « bonheur »
  2. Etude de l’OCDE sur le bien-être des populations de chaque pays
  3. Le bonheur selon les Stoïciens
  4. L’argent fait il le bonheur ?

IIème Partie

  1.  Un bonheur maîtrisable selon Epicure
  2. Le bonheur se travail et s’acquière
  3. La chance ne sert à rien si nous ne la travaillons pas

Conclusion

  1. Ouverture de sujet
  2. Avis personnel

Argumentation

Selon nos différents documents de travail, nous pouvons relever deux philosophies distinctes autour de l’acquisition et de la préservation du bonheur. En effet certains pensent que le bonheur est juste une affaire de chance, de « bonne étoile » qui veille sur nous, alors que d’autres pensent que le bonheur s’obtient qu’à force de travail et de persévérance.

Alors posons-nous cette question, le bonheur est-il une affaire de chance ?

Dans un premier temps nous exposerons l’idée que le bonheur est juste une histoire de chance et dans un deuxième temps nous verrons que celui-ci s’acquière ou se mérite.

Tout porte à croire que le bonheur est une histoire de chance, commençons par le mot en lui-même, avec le suffixe heur, qui signifie chance donc ce mot peut se traduire par bonne chance comme le décrit Le Petit Robert.

Suite à l’étude du document de l’OCDE, dans la vie, chaque individu ne part pas avec la même chance de recevoir une bonne éducation, des soins de qualité et une place sociale relativement suffisante, selon son pays de naissance, sa famille, sa classe sociale et son milieu culturel.

Les stoïciens disaient « nous ne maitrisons pas le hasard », en effet il y a trop de chose que nous ne maitrisons pas pour pouvoir obtenir le bonheur, tels que le corps, la richesse, la réputation, le pouvoir. Soit nous avons la chance de les obtenir ou non. Nous ne contrôlons que notre volonté pensante. Ces derniers défendent le bonheur paradoxal avec la thèse : heureux dans le pire et rester serein et heureux dans la détresse. Indestructible et impassible, il croit à  la destinée qui réunit la sagesse, la nature et le bien, ce qui lui permet de ne rien vouloir d’autre que ce que lui propose le cosmos avec lequel il ne fait qu’un. Si un être nait dans un milieu de classe inférieur dans des conditions d’hygiène et d’éducation tout à fait faible et s’il ne l’accepte pas, il n’atteindra jamais le bonheur, alors que contrairement en se  contentant de ce qu’il a, il peut se satisfaire d’un bonheur relatif à sa situation et qui n’a donc aucun rapport avec la chance mais bien avec sa propre sagesse.

Un être richissime peut ne pas trouver le bonheur si sa quête ne relève pas d’envie matérielle mais d’un simple souhait d’amour ou de reconnaissance dont il n’a pas la maitrise. Donc en effet, cette personne a la chance d’être riche mais surtout n’a pas la chance de connaitre le bonheur de l’amour ou de la reconnaissance.

Comme l’explique Epicure dans sa lettre à Ménécée «ce n’est pas l’abondance qui engendre la vie heureuse mais c’est le raisonnement vigilant …or le principe de tout cela et par conséquent le plus grand des biens c’est la prudence.». Ce qui signifie que le bonheur est fluctuant selon nos envies, si ces dernières sont à notre portée il sera possible de provoquer la chance afin d’atteindre un bien être de l’âme et du corps alors que si elles sont exagérément inaccessibles, jamais le bonheur ne sera atteint.

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