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Le Théâtre Est Le Lieu De La Plus Grande Liberté, De L'imagination La Plus Folle

Dissertation : Le Théâtre Est Le Lieu De La Plus Grande Liberté, De L'imagination La Plus Folle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Juin 2015  •  1 062 Mots (5 Pages)  •  4 541 Vues

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Introduction :

Eugène Ionesco affirmait que « le théâtre est le lieu de la plus grande liberté, de l'imagination la plus folle » ; ainsi le genre théâtral permettrait- il toutes les fantaisies et toutes les interprétations d'une œuvre. La scène serait l’espace d’une imagination sans limites : de la part de l’auteur lorsqu’il écrit sa pièce, de la part ensuite du metteur en scène et enfin du lecteur (et du spectateur) qui a une liberté de penser par rapport à une oeuvre. Le genre théâtral apparaît comme un genre assez conventionné, cependant ces conventions semblent exister surtout par leur abolition, leur destruction par les auteurs des différentes époques (phrase peu claire). Dans quelle mesure le genre théâtral permet( - elle) une grande liberté, notamment grâce à la force de l’imagination (et quelles sont les limites de cette liberté ) (tu peux enlever cette partie car tu la répètes dans la phrase suivante) ? Nous étudierons les barrières fixées à la créativité ainsi que la manière dont les auteurs parviennent à s’affranchir de ces limites.

Développement de la première partie :

La liberté d’interprétation des lecteurs (et spectateurs ) peut parfois être encadrée et limitée par différents acteurs: en premier lieu, l’auteur peut imposer sa conception de la pièce au moyen de didascalies indiquant des mouvements, des descriptions physiques ou des costumes particuliers, comme l’a fait Samuel Beckett dont le personnages d’En attendant Godot sont toujours coiffés d’un chapeau melon. Jean Genet avait également critiqué les différentes mises en scène de sa pièce Le Balcon, reprochant aux costumes d’être exagérés et entrant en contradiction avec l’image faite des personnages ainsi qu’avec leur origine. (Pourquoi ?)

Ces barrières peuvent également être mises en place par la société au moyen de conventions. Par exemple, la règle des trois unités du théâtre classique, que l’on peut résumer par cette citation issue de L’art poétique, de Boileau (chant 3, vers 45-46):

“Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli

Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli.”

On peut aussi citer les représentations des pièces de Shakespeare, dont les rôles féminins étaient tenus par des hommes n’ayant pas mué, les conventions de l’époque bannissant la présence de femmes sur les planches.

Également, la règle de bienséance qui interdisait la mise en scène de combats, de rapports sexuels et de morts. Dans Phèdre de Racine, la mort d’Hippolyte est racontée par le personnage de Théramène mais se passe hors scène (hypotypose). Dans la veine de cet exemple, on retrouve le personnage de Médée qui, dans la pièce éponyme, annonce son intention de tuer ses enfants pour se venger de Jason, leur père.

I/ Des barrières placées par l'auteur ou les conventions de l'époque (voir ci-dessus)

a- l'auteur peut imposer sa conception de la pièce

-didascalies, costumes (Jean Genet/ en attendant Godot)

b- les conventions imposées par la société

-règle des trois unités

-règles de bienséance

- ex : Roles féminins des pièces de Shakespeare joués par des hommes

-Phèdre : mort d'Hippolyte hors scène mais racontée

-Médée : mort des enfants hors scène mais annoncée

Le théâtre est néanmoins une porte ouverte

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