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Le Siècle Des Lumières

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Par   •  19 Février 2014  •  3 371 Mots (14 Pages)  •  722 Vues

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le siècle des lumières

sommaire :

qu'est ce qu'être philosophe au siècle des lumières ?

Le projet de l'encyclopédie

les principes des lumières

protagonistes

biographie des protagonistes

Introuduction:

Le siècle des Lumières est sans doute le siècle le plus dense, le plus révolutionnaire, le plus novateur dans tous les domaines qui soient : sciences, littérature, arts musicaux, picturaux, architecturaux, vie en société, économie, instruction, etc...Découvrir ce siècle c'est découvrir les raisons pour lesquelles la France était prise en modèle dans l'Europe entière, c'est comprendre le formidable souffle qui a conduit tout un peuple à la Révolution.Ce siècle a connu les plus grands hommes, les plus grands penseurs, encore très présents aujourd'hui : Voltaire, Rousseau, Diderot, Montesquieu, Beaumarchais, Marivaux, et tant d'autres! La métamorphose a été longue et nous prendrons les limites suivantes : 1715, mort de Louis XIVet 18 brumaire, coup d'Etat de Napolélon.

Ce courant n'est pas uniquement un courant littéraire : il dépasse toutes les frontières, y compris celles de la France. Les changements qui ont été opérés sont considérables.

Vous trouverez dans les pages qui vont suivre les différents aspects de ce siècle "éclairé", et les raisons de son succès.

- définition du «philosophe»:

le mot peut être pris en son sens propre: le philosophe c'est celui qui «s'applique à l'étude des sciences et qui cherche à connaître les effets par leurs principes.Son sens moralrappelle davantage l'étymologie citée ci-dessus : « On appelle philosophe un homme sage qui mène une vie tranquille et retirée de l'embarras des affaires ».

 Dumarsay propose une définition du philosophe tel qu'il le voit au XVIIIème : Le philosophe est tout d'abord un homme qui aime vivre, à cela il ajoute sa Nous sommes loin à cette époque de la vision du penseur enfermé dans son cabinet, qui commente le monde sans le connaître. Au contraire le philosophe aime la société, le genre humain. Il doit savoir se partager entre la retraite, nécessaire à l'élaboration d'une réflexion, et  le commerce (au sens de la « conversation » au XVIIIème). Il fréquente les Salons, lieux d'échanges intellectuels, maîtrise l'art de parler en société, se plait parfois à séduire son auditoire par son Verbe.

Il possède desqualités moralesqui rappellent « l'honnête homme » du XVIIème : ses actions et ses réflexions sont toujours motivées par le bien d'autrui. « Honneur et probité » sont des valeurs morales qu'il place à un très haut degré.C'est l'homme du dialogue par excellene de la tolérance.La Raison est son seul guide. C'est l'homme de la contestation, de la critique, sage car reposant sur la science des faits . Il se fait l'apôtre d'une révolution pacifiste car son seul but est d'atteindre le bonheur pour tous.

C'est l'homme de la liberté, de la libération de l'homme.

Une autre particularité du philosophe, selon Dumarsay, tient à la conception de sa morale : elle est laïque et non religieuse. Il agit au non de la société civile, qui a remplacé toute forme de divinité. Refusant l'obscurantisme de la superstition, entretenue par l'Eglise, du fanatisme, il s'éloigne de la religion. Marivaux, dans son « cabinet du philosophe » se pose en observateur du monde et aborde tous les sujets. Il donne un aperçu représentatif de la définition du « philosophe ».

le projet de l'encyclopédie

"Monument des progrès de l’esprit humain" (Voltaire). Il s’agit d’une entreprise collective de longue haleine qui veut rassembler l’ensemble des connaissances. L’idée de départ était de traduire l’Encyclopédie d’Ephraïm Chambers, parue en Angleterre en 1728. Diderot et D’Alembert deviennent responsables de sa publication et recrutent des collaborateurs (Rousseau, Daubenton, Buffon, Montesquieu, d’Holbach, Marmontel, Voltaire...). Le 28 juin 1751 paraît le premier volume de l’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers. Le 23 janvier 1759, le Parlement de Paris présente l’Encyclopédie comme subversive. Mais Diderot continue inlassablement son travail, et le dernier volume paraît en 1772. Elle n’est pas qu’une simple accumulation des connaissances : il s’agit d’un inventaire "raisonné" qui fait l’apologie des progrès du genre humain en dénonçant la superstition, le fanatisme ou la tyrannie, entraves à la liberté et au bonheur. 

les principes des lumières

Le règne d’une raison militante.Les philosophes veulent vulgariser le savoir pour améliorer le genre humain, en se reposant sur le progrès des mathématiques, de la physique (Newton ordonne le cosmos selon des lois générales).

Le modèle naturel. Montesquieu (1689-1755) considère, dans L’Esprit des lois (1748), que l’homme doit s’inspirer des lois naturelles insufflées par Dieu pour fonder la société civile. Dans son Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes (1755), Rousseau distingue l’homme de l’animal par sa perfectibilité. L’homme est bon, c’est la société civile qui l’a corrompu ; il lui appartient donc de retrouver les lois naturelles.La critique de la religion. La remise en question du mécanisme classique, autrement dit de la théorie qui assimile l’univers à une mécanique, inspire le déisme de Voltaire et la religion naturelle de Rousseau (qui croit que l’homme est doté d’ une conscience morale innée). Diderot, dans sa Lettre sur les aveugles (1749), s’interroge sur le principe organisateur du vivant et semble rejeter l’existence de Dieu au profit d’ un certain matérialisme.La critique de la politique. La conscience du citoyen naît en sacrifiant son intérêt personnel au profit de l’ intérêt collectif. Rousseau développe cette idée dans le Contrat social

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