Le Printemps Arabe

Le printemps arabe

Problématique :

Quels sont les facteurs qui ont permis un tel engouement des mouvements arabes et quel impact ont-ils sur l’avenir ?

Introduction

Printemps Arabe

➢ Aperçu général

➢ Effet Domino et impact politique

Conséquence

➢ Sur le plan politique

➢ Sur le plan économique

➢ Une nouvelle donne géopolitique

Conclusion

INTRODUTION

Le mouvement révolutionnaire qu’a connu le Monde arabe n’en finit pas de susciter l’intérêt et surprendre tant par son ampleur que par ses conséquences. En effet, ces révolutions arabes, idéologique en apparence, menées au départ par de puissants mouvements sociaux pacifiques, et d’apparence anodine a rapidement gagné en ampleur pour finalement s’étendre aux autres pays arabes.

Au sein des sociétés arabes, ce mouvement remet en question la légitimité des régimes en place et bouscule la stagnation et la passivité de l’ensemble de la classe politique. Suivi de prés par les grandes puissances qui observent la mutation accélérer au sein d’une région qui concentre des intérêts stratégiques de première importance.

Bercé par le vent de changement qui semblait impossible à arrêter et confondu par l’ampleur et la vitesse des événements, les grandes puissances de ce monde semblent avoir fait preuve d’une faible capacité d’anticipation dans une région, supposée vitale pour leurs intérêts.

Au tout début des manifestation, les Américains semblaient dubitatifs, les Français quant a eux ont fait preuve de passivité, et les réticences et l’attentisme des Russes et des Chinois ont dressé un climat de doute sur la capacité à gérer l’ordre régional. Aussi, la gouvernement et le suivi de ce Printemps arabe ont mis à rude essai les diplomaties des grandes capitales.

Aujourd’hui, les attitudes des grandes puissances et les intérêts économiques sont conditionnées par ces nouvelles caractéristiques historiques, les reproductions, les profils stratégiques dans la région maghrébine. Et pour d'incontestables raisons géopolitiques, l’ensemble des acteurs régionaux et extrarégionaux s’intéressent de près aux dynamiques en cours.

Quels impacts auront ces changements sur les relations du Maghreb avec ses partenaires ?

Printemps Arabe :

Aperçu général :

Le Maghreb : une région désiré historiquement

Tout au cours de l’histoire, les grandes puissances avaient des intérêts stratégiques dans la gestion du Maghreb. Il y’avait les Français, Britanniques, et Espagnols qui avaient pour but de s’imposer en Afrique du Nord.

Après cela, il y’a eu le démantèlement des empires coloniaux le résultat des multiples processus de décolonisation qui ont marqué une nouvel aire d’après guerre.

Néanmoins, ils ne remettront nullement en cause la lutte d’influence entre les grandes puissances, une influence tacite qui persista tout au long de la guerre froide et qui conduisit à une compétition pour le leadership et une nouvelles allure de rivalité latente entre puissances traditionnelles (France, Espagne, Italie), ayant une meilleure connaissance du Maghreb, et puissances extrarégionales (États-Unis, Union soviétique).

Par la suite différentes conventions, relations et initiatives viendront renforcer la présence des américains et européens au Maghreb.

Au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, les relations entre le Maghreb et ses partenaires internationaux allaient se charger d’un contenu sécuritaire. La priorité accordée à la lutte anti-terroriste relégua les projets de réforme politique au second plan. L’ajournement des questions politiques entretenait l’autoritarisme et préparerait les conditions de l’implosion.

Lutte d’influence et rivalité latente au Maghreb

De par sa position stratégique le Maghreb permet de comprendre certaines postures géopolitiques. Dans un premier temps avec le débarquement du 24 novembre 1942, les Américains prennent conscience très vite de l’intérêt stratégique du Maghreb. L’installation, en pleine guerre, de bases américaines sur les côtes marocaines permit d’accroître l’influence des États-Unis dans la région. De plus la mise en place du pacte atlantique en 1949 a placé le Maghreb au cœur du dispositif stratégique américain en Méditerranée.

Dans le contexte de la guerre froide, le Maghreb était considéré par les stratèges américains comme un sous-système du grand système régional méditerranéen dont la partie non européenne (asiatique et africaine) constituait une zone périphérique que négociaient les deux grands. Les européens partageaient les mêmes préoccupations qui avait pour principal but de couvrir les zones vulnérables de la périphérie

La France en dépit de son statut d’ancienne puissance coloniale développait une politique maghrébine même si ses moyens étaient trop limités et qu’elle devait, à l’époque, ajuster ses ambitions à leur niveau, c'est-à-dire situer sa politique dans un cadre caractérisé par l’hégémonie américaine au sein du bloc occidental.

Dans ce contexte même contexte les Soviétiques s’étaient distinguées par leur soutien à certains régimes maghrébins (Algérie, Libye). Face aux prétentions autoritaires des puissances en compétition, certains pays de la région ont adopté un discours tiers-mondiste très à la mode à l’époque. Tout en instrumentalisant l’idéologie du non alignement, les pays maghrébins continuaient à solliciter l’aide militaire et financière européenne, américaine et soviétique, vitale pour des États qui devaient tout entreprendre. Ils ont fait preuve de pragmatisme sachant bien les limites et les contraintes d’une coopération Sud/Sud qui ne pourrait, en aucun cas, combler les besoins croissant des économies maghrébines en développement. Dans pareil contexte géopolitique, l’Europe communautaire

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