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Le Personnage De Roman, Du XVIIème Siècle à Nos Jours

Dissertation : Le Personnage De Roman, Du XVIIème Siècle à Nos Jours. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Octobre 2013  •  636 Mots (3 Pages)  •  7 648 Vues

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Montrez que ces textes invitent le lecteur à porter un regard critique sur les personnages.

Notre corpus est composé de quatre textes traitant du personnage de roman. Le premier texte est un extrait de La Chartreuse de Parme, écrit par Stendhal en 1839. Le deuxième texte, rédigé en 1913, est tiré de Du Côté de chez Swann de Proust. Le troisième texte est un extrait de Les Voyageurs de l’impériale, écrit par Aragon en 1948. Le dernier texte, rédigé en 1968, est tiré de Belle du Seigneur de Cohen. C’est ainsi que l’on peut se demander en quoi ces textes invitent le lecteur à porter un regard critique sur les personnages.

Tout d’abord, ces textes invitent le lecteur à porter un regard critique sur les personnages en soulignant d’une part leurs défauts. Premièrement, dans le texte de Stendhal, on observe à deux reprises l’incompréhension de Fabrice avec « Fabrice ne comprenait pas » (ligne 7) et « il n’y comprenait rien du tout » (ligne 39). De plus, on remarque l’inexpérience de Fabrice avec « ne put retenir sa curiosité » (ligne 17) et « une admiration enfantine » (ligne 25). Stendhal veut donc nous montrer la naïveté de Fabrice ainsi que son côté antihéroïque. Deuxièmement, chez Proust, on observe la grotesque des Verdurins avec « qui faisait s’esclaffer tout le monde » (ligne 9). De plus, on remarque qu’ils se veulent mondains avec « le jeune pianiste jouait » (ligne 2) mais qu’ils sont avant tout grossiers avec « Mme Verdurin protestait » (ligne 4). Proust veut donc nous montrer le côté burlesque des Verdurins. Troisièmement, dans le texte d’Aragon, on observe la coquetterie des deux jeunes femmes avec la répétition de « soie » (ligne 8 et ligne 9) et la répétition de dentelle (ligne 10). De plus, on remarque leur attitude snob avec « il faut bien ! » (ligne 7) et « cette petite dame » (ligne 24). Aragon veut donc nous montrer le caractère superficiel des deux jeunes femmes. Enfin, chez Cohen, on observe que Adrien Deume se veut audacieux vis-à-vis de son supérieur avec « ce qu’il peut m’embêter » (ligne 4) mais qu’en fait il est poltron avec « boutonna son veston » (ligne 15). De plus, on remarque qu’il essaye de maquiller cela avec « je reviens illico » (ligne 18) et « avec lenteur » (ligne 19). Cohen veut donc montrer la lâcheté d’Adrien Deume.

En second plan, ces textes invitent le lecteur à porter un regard critique sur les personnages en étant d’autre part ironiques. Premièrement, dans le texte de Stendhal, on observe à trois reprises que le narrateur se moque un peu de Fabrice avec « notre héros » (lignes 2, 10 et 35). De plus, on remarque certaines intrusions du narrateur qui ridiculisent le personnage avec par exemple « Nous avouerons que » (ligne 1-2). Stendhal use donc de l’ironie pour parodier la scène. Deuxièmement, chez Proust, on observe un ton hautain de la part de l’auteur avec « mais seulement si « ça lui chantait » » (ligne 2) et « on avait chez eux son « couvert mis » » (ligne 1). On remarque bien l’utilisation de guillemets. Proust veut donc ridiculiser les Verdurin. Troisièmement, dans le texte d’Aragon, on observe que le narrateur est condescendant avec l’adverbe « Évidemment » (ligne 21) et « mais c’est fonction de sa propre taille » (ligne 19). Aragon use donc de l’ironie pour parodier les deux dames. Enfin, chez

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