Le Pardon Du Marquis Des Arcis

Commentaire de texte sur

le pardon du marquis des Arcis

L'extrait que nous allons étudiez fait parti de l'histoire de Mme de La Pommeraye dans Jacques le fataliste dont l'auteur est Diderot. Nous assistons à une dispute entre Le marquis des Arcis et son épouse Mme des Arcis, fille d'Aisnon. Les excuses de Mme des Arcis relèvent-elles de la sincérité, et le Marquis des Arcis est-il celui qui domine dans le couple? Nous allons résoudre cette problématique en trois parties. Dans en premier temps nous allons énumérer les caractéristiques qui font de ce passage une scène théâtrale, ensuite nous étudierons les excuses et l'attitude de la marquise, et pour terminer nous mettrons en avant le caractère et le statut du marquis des Arcis.

Le pardon du marquis des Arcis est une scène théâtral, car il est bombé de didascalies et de verbe de mouvements. Nous pouvons le voir dans l'attitude du Marquis « était assis » ; « se baissa » mais aussi avec la marquise où le narrateur décrit une scène de gestes qui relève du pathétique « elle se jeta à genoux » ; « elle tremblait de tous ces membres » ; « elle était tout échevelée »; « corps un peu penché » ; « elle s'avança vers lui sur ses genoux ».

Nous remarquons aussi que l' écriture est théâtrale, tous les sentiments de la marquise sont exacerbés en face d'un mari d'une froideur extrême. Nous constatons une femme dont le corps souffre « elle suffoquait » ; « elle était sans sentiments, presque sans vie ».

La marquise dans ses excuses fait preuve d'une immense habilité qui prononce d'une façon singulière sa sincérité. Tout d'abord, elle se met plus bas que terre avouant qu'elle n'est pas digne pour le moment du marquis : « ne vous hâter point de me pardonner » ; « je ne suis pas encore digne que vous vous rapprocher de moi » ; « laisser-moi seulement l'espoir du pardon » ; « mourir après.. ». Nous remarquons aussi qu'elle emploie des hyperboles et des anaphores tels que « quelques fois » « tant de » ou encore « mille fois » pour accentuer ses excuses.

Ensuite vient les paroles qui lui sont favorables, « tant de filles honnêtes sont devenues malhonnêtes femmes que peut-être serai-je un exemple contraire » elle essaie de convaincre le marquis qu'elle peut-être une fille qui de part ses tords deviendra l'épouse la plus honnête car de ses fautes on en tire toujours une leçon. La marquise affirme aussi s'être fait manipuler : « je me suis laissé conduire par faiblesse, par séduction, par autorité, par menaces, à une action infâme...» mais que malgré tout son âme est pure : « ...mais ne croyez pas, monsieur, que je sois méchante, je ne le suis pas » Elle se met en position de victime et clame son innocence et sa pureté. Mlle d'Aisnon dit que même si le vice la touchée, elle reste une personne innocente comme le montre cette phrase « La corruption s'est posée sur moi ; mais elle ne s'y est point attachée ».

Enfin, elle utilise l'argument de la destiné « j'étais née digne de vous appartenir ». Elle donne toutes les

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