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Le Malentendu, Camus

Mémoire : Le Malentendu, Camus. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Janvier 2013  •  1 905 Mots (8 Pages)  •  1 203 Vues

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Acte I

Scène 1 : Dom Gusman, Sganarelle.

Après un éloge burlesque du tabac, Sganarelle, valet de Dom Juan reprend sa conversation avec Gusman, écuyer de Done Elvire. Le spectateur apprend que Dom Juan, après avoir séduit, enlevé Done Elvire du couvent et l’avoir épousée, l’a abandonnée. Dom Gusman s’interroge sur le pourquoi de la fuite de celui-ci. Sganarelle esquisse le portrait d’un maître « grand seigneur méchant homme », « épouseur à toutes mains », « libertin » qui ne craint ni « Ciel, ni loup-garou », et auquel l’attache la peur, à défaut du zèle.

Scène 2 : Sganarelle, Dom Juan

Arrive Dom Juan qui répond aux remontrances de son valet d’une longue tirade dans laquelle il expose sa conception de l’amour. Le plaisir ne repose que sur l’inconstance. Aimer une femme, c’est être injuste et insensible aux charmes de toutes les autres. Dom Juan, sourd à toute considération morale, se sent l’âme d’un Alexandre, prêt à toutes les conquêtes. On apprend qu’il a tué un commandeur, mais ne redoute aucun châtiment. Après avoir abandonné Elvire, le voici libre de se lancer dans une nouvelle « entreprise amoureuse » : il s’agit d’enlever une belle, au cours de la promenade en mer que lui offre son fiancé.

Scène 3 : Sganarelle, Dom Juan, Elvire

Survient Elvire, indignée, qui reproche à Dom Juan sa trahison et lui demande des comptes. Dom Juan, qui refuse d’abord de lui parler et confie à Sganarelle le soin d’expliquer sa conduite, se réfugie ensuite dans une impudente hypocrisie et lui répond avec le cynisme le plus odieux : il l’a abandonnée par un scrupule tardif et par peur de la jalousie d’un Ciel auprès duquel elle s’était d’abord engagée. Elvire appelle sur lui la punition du ciel. Dom Juan, impassible, s’apprête à mener à bien son « entreprise amoureuse ».

Acte II

Acte de comédie

Scène 1 : Pierrot, Charlotte

Le paysan Pierrot raconte à Charlotte, sa fiancée, dans un patois de fantaisie, comment il a sauvé deux hommes du naufrage. On comprend que ces derniers ne sont autres que Dom Juan et Sganarelle, qui ont échoué dans leur entreprise d’enlèvement et se retrouvent dans une chaumière à devoir se rhabiller. Dom Juan n’a pas manqué de faire les yeux doux à Mathurine, et Charlotte, piquée de curiosité, s’apprête à aller assister à la scène, quand Pierrot lui reproche de ne pas jouer avec lui la comédie de l’amour.

Scène 2 : Sganarelle, Dom Juan, Charlotte

Dom Juan a déjà disposé les filets dans lesquels il veut attraper Mathurine, quand arrive Charlotte, à laquelle il promet également le mariage. Il flatte en elle une ambition sociale, à laquelle sa beauté, lui dit-il, l’autorise à prétendre. Cette scène vient illustrer le portrait de Dom Juan par Sganarelle et ses propres déclarations, et donne à voir le séducteur à l’œuvre.

Scène 3 : Dom Juan, Sganarelle, Pierrot, Charlotte

Pierrot surprend Dom Juan en train de baiser la main de Charlotte et se fâche. La scène tourne à la bastonnade, et à la farce : Sganarelle, qui tente de s’interposer entre les rivaux, reçoit le soufflet destiné à Pierrot. Celui-ci ne peut de fait pas rivaliser avec Dom Juan et n’a d’autre issue que de quitter la scène.

Scène 4 : Dom Juan, Sganarelle, Charlotte, Mathurine

Arrive Mathurine, à qui Dom Juan a fait les mêmes promesses qu’à Charlotte. Dom Juan orchestre leur jalousie tout en les assurant l’une et l’autre de ses promesses. Dom Juan, embarrassé, s’éloigne, et Sganarelle tente de désillusionner les jeunes filles qui se voient déjà changer de condition.

Scène 5 : Dom Juan, La Ramée, Charlotte, Mathurine, Sganarelle

Un valet vient prévenir Dom Juan qu’il est poursuivi par douze hommes armés. Il fuit avec Sganarelle en prenant soin de changer d’habit.

Acte III

Scène 1 : Dom Juan, en habit de campagne, et Sganarelle, en robe de médecin

Dom Juan et Sganarelle font route ensemble à travers la forêt. La discussion porte d’abord sur la médecine, que Dom Juan qualifie de « plus grande erreur qui soit parmi les hommes », puis Sganarelle interroge son maître sur ses croyances. Dom Juan ne répond que parcimonieusement, et n’est positif qu’au sujet de l’arithmétique : « Je crois que deux et deux sont quatre, et que quatre et quatre sont huit. » Sganarelle se lance alors dans un raisonnement burlesque pour le convaincre des causes finales et tombe par terre à force de gesticulation.

Scène 2 : Dom Juan, Sganarelle, un pauvre

Les deux hommes égarés demandent leur route à un pauvre homme, ermite, qui « prie le Ciel tout le jour pour la prospérité des gens de bien ». Dom Juan joue les tentateurs et lui promet un louis d’or pour peu qu’il veuille jurer. Le pauvre ne cède pas, et Dom Juan finit par le lui donner « par amour de l’humanité ».

Scène 3: Dom Juan, Sganarelle, Dom Carlos

Dom Juan court porter secours à un gentilhomme attaqué par trois voleurs et, sans le savoir, sauve la vie à Dom Carlos, l’un des frères d’Elvire parti à sa poursuite. Dom Carlos ne sait pas qu’il a affaire à Dom Juan, qui se fait passer pour un ami de ce dernier, lui promet de l’aider à se venger de son inconduite.

Scène 4 : Dom Alonse, Dom Carlos, Dom Juan, Sganarelle

Arrive Dom Alonse, l’autre frère d’Elvire, qui reconnaît Dom Juan, « son ennemi mortel ». Dom Juan dévoile son identité à Dom Carlos, lequel refuse de se venger sans ménagement de celui qui lui a sauvé la vie. Les deux frères opposent deux conceptions de l’honneur : pour Dom Alonse, le ressentiment de l’injure et la blessure de l’orgueil ne doivent s’accommoder d’aucune mesure. Pour Dom Carlos, la vengeance doit agir avec délibération et garder l’apparence de la justice. Finalement,

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